Cet article date de plus de sept ans.

Diaporama : rétrospective Dado à Sérignan

Article rédigé par franceinfo - Odile Morain
France Télévisions
Publié

Une rétrospective consacrée à Dado est à voir au Musée d'Art Contemporain de Sérignan jusqu'au 22 janvier 2012. L'occasion de plonger encore dans l'univers de ses dessins sombres et intenses, dont le trait précis reste imprimé des horreurs de la guerre. L'artiste considéré comme l'un des plus grands représentants de la peinture figurative contemporaine est décédé le 27 novembre 2010.

Dado arrive en France en 1956. Travaillant dans un atelier de lithographie, il est très vite amené à rencontrer beaucoup d'artistes parisiens. L'un d'entre eux, Jean Dubuffet, avec qui il se lie d'amitié, lui présente son galeriste, Daniel Cordier, qui lui achète son premier tableau en 1957.
 (Dado)
L'univers du petit et du détail de Dado rappelle celui de Jérôme Bosch
 (Jean-Paul Plachon)
Encre et lavis d’encre sur papier, 47 × 35 cm. Ancienne collection Jernej Vilfan, collection particulière.
 (Domingo Djuric)
Gouache et encre de Chine sur papier, diptyque, 30 x 19,6 cm chacun. Collection de Diotime, petite-fille de Dado.
 (Diotime, petite-fille de Dado)
En 1991, l'artiste voit se créer un musée portant son nom dans sa ville natale, Cetinje. Il représente le Monténégro à la 53e Biennale de Venise en 2009 et à l’Exposition universelle de Shanghai en 2010.
 (Dado)
Les monstres hantent souvent l'oeuvre de Dado, celui-ci semble vouloir sortir du cadre pour se défaire des mauvais rêves
 (Dado)
Son don exceptionnel d’observation le conduit à s’émerveiller devant ce qui d’ordinaire est considéré comme laid, monstrueux.
 (Dado)
Très vite, les expositions s'enchaînent partout en Europe, aux États-Unis à partir de 1962. Une grande rétrospective lui est consacrée au Centre national d'art contemporain à Paris en 1970.
 (Jean-Louis Losi)
Peintre de l’organique, l'artiste nourrit une immense admiration pour Buffon, célèbre naturaliste du XVIIIe siècle. Très tôt, il est attiré par l’organique et le corps humain. Véritable figure tutélaire, son grand-père maternel, médecin hygiéniste, traducteur d’Homère et de Tolstoï, encourage sa vocation, tout comme sa mère, professeur de biologie.
 (Dado)
«La vision qu’il porte sur l’histoire, sur les horreurs dont l’homme est l’auteur, est profonde. C’est une vision violente et non aseptisée qu’il a exprimée bien avant beaucoup d’autres et avec plus de force», écrit Alain Margaron.
 (Dado)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.