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"Fantaisies brésiliennes" : l'art naïf au pays du football et de la samba

Le musée d'Art Naïf de Nice accueille jusqu'au 3 octobre l'exposition "Fantaisies brésiliennes". 70 oeuvres réalisées depuis les années 40 et inspirées par la religion, la danse et... le football sont rassemblées dans un foisonnement artistique haut en couleurs.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Fantaisies brésiliennes à Nice
 (France 3 / Culturebox)
Ils s'appellent Antonio Poteiro, Chico da Silva, Miranda, Isabel de Jesus, Ivonaldo, Madeleine Colaço, Waldomiro de Deus. Ces peintres ont marqué de leur empreinte l'art naïf brésilien. Ils ont été inspirés par plusieurs religions, explique Anne Devroye, conservatrice du Musée d'art naïf Anatole Jakovsky. "Il y a le vaudou africain, la catholicisme et les religions autochtones. Tout cela ne va pas s'opposer mais au contraire vivre conjointement avec leurs idées" . 
Ce sont leurs oeuvres qui sont exposées au Musée d'art naïf de Nice sous le titre "Fantaisies brésiliennes".

Reportage : V. Lupo / F. Cerulli


L'art naïf brésilien est né au lendemain de la seconde guerre mondiale chez des cultivateurs, des mécaniciens ou des cuisiniers qui, hommes ou femmes, manifestaient là un besoin de créativité. Un art dont l'authenticité riche de rythmes et de couleurs va interpeller des intellectuels comme Claude Levi-Strauss.

Au milieu de l'exposition "Fantaisies brésiliennes" trône Iemanjá, la déesse de la mer fêtée chaque 2 février à Salvador de Bahia. C'est une des figures emblématiques du Brésil.

Le Brésil est un pays de religions plurielles. Il y a celle des croyances mais aussi les cultes voués à la musique, à la samba. "La danse est cruciale au Brésil poursuit Anne Devroye. C'est celle qui va réunir, faire naître le rêve, l'union."

Et comment parler du Brésil sans évoquer son Dieu païen : le football. Il est, comme les scènes de danse, très présent dans les toiles exposées à Nice.

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