Cet article date de plus de trois ans.

Finistère : Pont-Aven, le repaire breton de Paul Gauguin et d'autres peintres du XIXe siècle

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Finistère : Pont-Aven, le repère breton de Paul Gauguin et d'autres peintres du XIXe siècle
Finistère : Pont-Aven, le repère breton de Paul Gauguin et d'autres peintres du XIXe siècle Finistère : Pont-Aven, le repère breton de Paul Gauguin et d'autres peintres du XIXe siècle (France 3)
Article rédigé par France 3 - M. Buisson, J-M. Lequertier, C. Pary, L. Bleuzen
France Télévisions
France 3

Les paysages et les habitants de Pont-Aven (Finistère), en Bretagne, ont inspiré le peintre Paul Gauguin. Grâce à lui, les bigoudènes sont devenues mondialement connues.

À Pont-Aven (Finistère), une petite révolution a eu lieu : ce sont des peintres qui l'ont menée. Jamais les bigoudènes n'avaient été représentées de façon aussi moderne. Elles le doivent à Paul Gauguin, chef de file de l'école de Pont-Aven, qui a fait entrer la cité bretonne dans l'histoire de la peinture. Le Bois d'Amour était l'un de ses endroits préférés. En 1888, les jeunes filles s'y promenaient, et Paul Gauguin, lui, cherchait un endroit pour poser son chevalet.

"Le berceau de la modernité artistique"

Paul Gauguin, le maître, était accompagné d'un autre peintre, Paul Sérusier. "Le jeune Paul Sérusier cherche une autre voie. Il peint d'une façon académique, et Gauguin lui dit : 'Comment voyez-vous cet arbre ? Vert ? Mettez-y du vert. Rouge ? Mettez-y du rouge.'", retrace Sophie Kervran, conservatrice du musée de Pont-Aven. Les aplats de couleurs vives de Paul Sérusier annoncent une nouvelle conception de la peinture. "On est vraiment loin de tout académisme, poursuit Sophie Kervran. C'est pour ça qu'à Pont-Aven, c'est vraiment le berceau de la modernité artistique." Les deux peintres restent parmi les plus célèbres, mais ils ne sont pas les seuls à passer par Pont-Aven. À la fin du XIXe siècle, on en comptait une centaine, à la recherche d'une Bretagne authentique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.