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La peintre et écrivaine française Françoise Gilot, ex-compagne de Pablo Picasso, est morte à l'âge de 101 ans

L'artiste avait récemment souffert de "maladies cardiaques et pulmonaires", confie sa fille mardi au "New York Times".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La peintre Françoise Gilot, à Paris, le 6 avril 2004. (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

La peintre Françoise Gilot est morte à l'âge de 101 ans, a appris, mardi 6 juin, l'AFP auprès du musée Picasso, confirmant une information du New York Times. Selon le quotidien américain, auprès duquel le décès a été confirmé par sa fille Aurélia Engel, Françoise Gilot avait récemment souffert de "maladies cardiaques et pulmonaires".

Née le 26 novembre 1921 à Neuilly-sur-Seine dans une famille bourgeoise, Françoise Gilot a suivi les traces de sa mère, une aquarelliste, pour s'orienter vers le dessin et la peinture. Un temps muse de Pablo Picasso, elle a été une artiste à part entière pendant plus de 60 ans, s'imposant comme une peintre de renom après leur séparation avec des œuvres dans les collections des prestigieux Metropolitan Museum of Art et MoMA de New York. En juin 2021, l'une de ses peintures, Paloma à la guitare (1965), s'est vendue pour 1,3 million de dollars lors d'enchères chez Sotheby's.

Installée aux Etats-Unis

Sa première exposition dans une galerie parisienne a eu lieu en 1943, l'année où elle a rencontré Picasso. Elle avait alors 21 ans, lui 61 ans. Le couple a eu deux enfants, Claude (né en 1947) et Paloma (née en 1949). Elle l'a quitté en 1953, une première parmi les compagnes de Picasso.

En 1964, la publication de Vivre avec Picasso, un livre relativement intime sur sa vie avec l'artiste, a rencontré un énorme succès (traduit en 16 langues, plus d'un million d'exemplaires vendus). Elle dépeint l'artiste comme un être tyrannique, superstitieux et égoïste. Pour elle, cette relation a représenté "un prélude à [sa] vie. Pas la vie". Devenue citoyenne américaine, elle ne s'est pas rendue aux obsèques du peintre en 1973.

Passant les dernières années de sa vie à New York, elle a fait le lien entre l'école de Paris des années 1950 et la scène américaine, exposant ses peintures, dessins ou estampes dans de nombreux musées et collections privées, d'Europe et des Etats-Unis.

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