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Gilles Aillaud, les animaux règnent sur la figuration narrative
Dix ans après sa disparition, le musée des Beaux-arts de Rennes consacre à Gilles Aillaud une rétrospective de son œuvre. Jusqu'au 17 mai 2015, le parcours rend hommage au représentant de la nouvelle figuration et mène le visiteur à travers les différents talents du peintre.
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Il refusait de peindre des idées, il préférait peindre des choses, et notamment des animaux. Le peintre Gilles Aillaud est mort en 2005, mais avant cela, il fut considéré comme l'un des chefs de file de la nouvelle figuration. Jusqu'au dimanche 17 mai 2015, le Musée des Beaux-Arts de Rennes met en lumière son oeuvre dans une exposition monographique.
Anne Dary, la conservatrice du musée des Beaux-Arts de Rennes a organisé cette rétrospective en collaboration avec le musée Estrine de Saint-Rémy de Provence et le Frac Auvergne. Elle revient sur le plaisir de peindre de Gilles Aillaud qui transparaît dans ses œuvres: "la lumière sur une peau d'animal, la matière, la fourrure, des carreaux qui se mêlent avec la peau du serpent. C'est vraiment une peinture sensuelle et en même temps un peu rétive". Elle détaille avec précision dans ce reportage de France 3 Rennes, le tableau du serpent sur carrelage.
Reportage : J. Bendayan / V. Bars / AM. Rouanès Amoureux des animaux
Peintre, il était également dessinateur, poète, graveur, écrivain et scénographe, le musée rend hommage à chacun de ses talents. Passionné par le règne animal dès son plus jeune âges, ses voyages en Grèce, au Kenya et en Égypte, dans les années 1970-1990, lui permettent d'approfondir son thème de prédilection. Les animaux de toutes sortes hantent bon nombre de ses tableaux. Enfermés dans des cages la plupart du temps, parfois il les laisse s'échapper librement. Lignes pures et sobriété de la palette
Dans la peinture de Gilles Aillaud le trait est à la fois précis, coloré et léger. Il peint dans la plus grande discrétion avant d’inscrire son nom dans le mouvement de la figuration narrative. Sa contribution au Salon de la jeune peinture de 1964 à 1972 fait de lui un des artistes les plus engagés de ce courant. Une palette volontairement froide, un travail très poussé sur la perspective et le cadrage maintiennent le spectateur émotionellement à distance du sujet. Gilles Aillaud 1928-2005, Musée des Beaux-Arts de Rennes, 17 janvier au 17 mai 2015, Mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche : 10h – 12h et 14h – 18h.
20 quai Emile Zola
35000 Rennes
Reportage : J. Bendayan / V. Bars / AM. Rouanès Amoureux des animaux
Peintre, il était également dessinateur, poète, graveur, écrivain et scénographe, le musée rend hommage à chacun de ses talents. Passionné par le règne animal dès son plus jeune âges, ses voyages en Grèce, au Kenya et en Égypte, dans les années 1970-1990, lui permettent d'approfondir son thème de prédilection. Les animaux de toutes sortes hantent bon nombre de ses tableaux. Enfermés dans des cages la plupart du temps, parfois il les laisse s'échapper librement. Lignes pures et sobriété de la palette
Dans la peinture de Gilles Aillaud le trait est à la fois précis, coloré et léger. Il peint dans la plus grande discrétion avant d’inscrire son nom dans le mouvement de la figuration narrative. Sa contribution au Salon de la jeune peinture de 1964 à 1972 fait de lui un des artistes les plus engagés de ce courant. Une palette volontairement froide, un travail très poussé sur la perspective et le cadrage maintiennent le spectateur émotionellement à distance du sujet. Gilles Aillaud 1928-2005, Musée des Beaux-Arts de Rennes, 17 janvier au 17 mai 2015, Mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche : 10h – 12h et 14h – 18h.
20 quai Emile Zola
35000 Rennes
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