Hubert Robert traverse l'Atlantique pour une exposition inédite à Washington
Après la rétrospective évènement d'Hubert Robert au musée du Louvre, le peintre français recevra les honneurs d'une exposition à Washington aux Etats-Unis à la National Gallery of Art. "Hubert Robert, plus connu aux Etats-Unis sous son surnom Robert des ruines, n'avait jamais auparavant fait l'objet d'une exposition monographique (consacrée à un seul artiste, ndlr) aux Etats-Unis", a souligné le directeur du musée, Earl Powell.
Le musée avait déjà exposé quelques dessins du peintre français (1733-1808) en 1978, mais la présentation qui va s'ouvrir le 26 juin et s'achèvera le 2 octobre est cette fois beaucoup plus importante et permettra d'admirer plus de 100 dessins et peintures de Hubert Robert.
Une exposition différente de celle du Louvre
Ses travaux sont présentés dans un ordre presque chronologique, depuis ses 11 ans passés à Rome avant son retour à Paris en 1765 où il est devenu un peintre à succès jusqu'à la Révolution française. Là, il a été emprisonné plusieurs mois en raison de ses relations avec la noblesse et a évité de peu la guillotine avant de contribuer après sa sortie à la création du Musée du Louvre, dont il fut le tout premier conservateur. "Notre présentation est un peu remodelée par rapport à celle de Paris", a souligné Margaret Morgan Grasselli, curatrice de l'exposition dans la capitale américaine.Opening Sunday, June 26, "Hubert Robert, 1733–1808" showcases 100 paintings & works on paper by the artist. #myngadc pic.twitter.com/MOtFdbtMod
— Natl Gallery of Art (@ngadc) 21 juin 2016
Un carnet de dessins virtuel à disposition des visiteurs
Hubert Robert est connu pour ses paysages de ruines, ses atmosphères oniriques et ses "capriccio", dans lesquels il s'amusait à représenter des paysages imaginaires en combinant des bâtiments, des ruines ou autres éléments architecturaux de façon fictive. Deux originalités sont présentées à Washington: la première est un carnet de dessins de l'artiste, dont on peut tourner les pages virtuellement sur un écran tactile disposé à côté du carnet original.Et les visiteurs ne manqueront pas de s'arrêter devant une pièce unique, une assiette, au fond de laquelle il a peint un petit paysage. Il s'agissait ni plus ni moins de l'assiette dans laquelle il mangeait quand il était en prison durant la Révolution.
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