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Joseph Cornell et les surréalistes, déjà 55 000 visiteurs au Musée des Beaux-Arts de Lyon
Sous le titre "Joseph Cornell et les surréalistes à New York : Dali, Duchamp, Ernst, Man Ray...", le musée des Beaux-Arts de Lyon programme jusqu'au 10 février 2014 une exposition qui évoque ce courant artistique. Il anima la mégalopole américaine des années 30 aux années 50. Joseph Cornell n'est pas le plus célèbre, il méritait ce gros plan. Et le public l'a bien compris en venant nombreux.
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Reportage : Myriam Figureau, Fabrice Cagnin, Delphine Mollard
Qu'il s'agisse de Salvador Dali, de Marcel Duchamp, de Max Ernst ou de Man Ray, tout le monde a entendu ces noms et chacun peut leur attribuer sinon une oeuvre, du moins un style. Ce n'est pas le cas de Joseph Cornell.
Né en 1903, ce New-Yorkais est frappé par les collages de Max Ernst qu'il découvre à l'âge de 28 ans. Dès lors, et sans pour autant plagier Ernst, il devient un "'assembleur". Entre ses mains, les objets usuels deviennent des oeuvres déroutantes et parfois dérangeantes. Il aime aussi utiliser les traces déjà désuettes du XIXe siècle : images, poupées, bibelots, objets ordinaires.
Reportage : S. Cozzolino, B. Métral L'exposition lyonnaise permet de mettre sur le devant cet artiste éclipsé par des personnalités plus spectaculaires, comme Salvador Dali par exemple. On peut voir un portrait photographique "surréaliste" de Joseph Cornell, signé Lee Miller. Cette photographe inscrite dans le mouvement surréaliste (mais qui fut aussi correspondante de guerre) fut l'épouse de Man Ray puis, notamment de l'écrivain lui aussi surréaliste Roland Penrose.
Né en 1903, ce New-Yorkais est frappé par les collages de Max Ernst qu'il découvre à l'âge de 28 ans. Dès lors, et sans pour autant plagier Ernst, il devient un "'assembleur". Entre ses mains, les objets usuels deviennent des oeuvres déroutantes et parfois dérangeantes. Il aime aussi utiliser les traces déjà désuettes du XIXe siècle : images, poupées, bibelots, objets ordinaires.
Reportage : S. Cozzolino, B. Métral L'exposition lyonnaise permet de mettre sur le devant cet artiste éclipsé par des personnalités plus spectaculaires, comme Salvador Dali par exemple. On peut voir un portrait photographique "surréaliste" de Joseph Cornell, signé Lee Miller. Cette photographe inscrite dans le mouvement surréaliste (mais qui fut aussi correspondante de guerre) fut l'épouse de Man Ray puis, notamment de l'écrivain lui aussi surréaliste Roland Penrose.
Joseph Cornell et les surréalistes à New York : Dali, Duchamp, Ernst, Man Ray...
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Jusqu'au 10 février 2014
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