Cet article date de plus de huit ans.

"L'œil et la main" raconte en dessins l'expédition Baudin en Australie

Pour la première fois, plus de 400 dessins réalisés par Lesueur et Petit sont exposés à l'ambassade d'Australie de Paris, mais aussi dans six grandes villes australiennes. La collection issue du muséum d'histoire naturelle du Havre permet de redécouvrir les trésors scientifiques et artistiques effectués par les dessinateurs lors de l'expédition Baudin en Australie 1800-1804.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'exposition "L'oeil et la main : Lesueur et Petit, dessinateurs de l’expédition Baudin en Australie, 1800-1804" présente une cinquantaine de dessins à l'ambassade d'Australie à Paris 
 (France 3 / Culturebox / capture d'écran)

L’exposition "L’œil et la main" des dessinateurs Lesueur et Petit relate, à travers 400 dessins, l'expédition Baudin en Australie,1800-1084. Issue des collections du muséum d’histoire naturelle du Havre, l'exposition franco-australienne est présentée à Paris et dans six villes d'Australie jusqu'en 2018.

Comme un prologue à ce grand voyage, l’Ambassade d’Australie à Paris, présente jusqu’au 30 août  2016 une cinquantaine de dessins.

Reportage : P. Chalumeau / M. Benito / M. Guillotteau


L'art au service de la science

Partie du Port du Havre à bord de deux corvettes en octobre 1800, l'expédition du capitaine Baudin embarque à son bord deux dessinateurs de renom. Durant quatre ans, Charles-Alexandre Lesueur et Nicolas-Martin Petit racontent, avec leur trait, et leurs crayons, tout ce qu'ils voient. Leurs carnets, remplis de dessins et  7 manuscrits de François Péron, relatent avec précision leur "Voyage aux Terres Australes". La géographie, les peuples, la nature et les animaux représentent la majorité de leur inventaire. 
Les échantillons  inertes et les dessins sont aujourd’hui essentiellement conservés au Muséum de Paris et au Muséum
 (France 3 / Culturebox / capture d'écran)

C'est l'une des plus belles illustrations de l'art qui s'est mis au service de la science. L'expédition rapporte plus de 100 000 échantillons et 2500 nouvelles espèces décrites pour la première fois

Gabrielle Baglione
Responsable des collections - Océaniste

À la rencontre du peuple indigène

Avides de rencontres et de découvertes des populations inconnues, les dessinateurs ont également étudié et retranscrit les visages et les postures des aborigènes d'Australie. Leur regard valorisant et bienveillant pour les peuples indigènes constitue aussi un corpus anthropologique précieux. 
  (France 3 / Culturebox / capture d'écran)


200 ans après l’expédition, 400 dessins de la collection Lesueur voyagent pour l’Australie

Réalisée en collaboration avec le muséum d'Histoire Naturelle du Havre et l'ambassade d'Australie, l'exposition s'inscrit dans la mémoire commune entre les deux pays.

De 2016 à 2018, 400 dessins de Charles-Alexandre Lesueur et Nicolas-Martin Petit et 7 manuscrits de François Péron, tous issus du  Voyage aux Terres Australes, vont quitter Le Havre pour revenir en Australie.

Sous un intitulé commun, ce corpus global est structuré en quatre thématiques identiques (une cinquantaine de pièces par lieu) :
- la géographie : Découvrir le Pacifique, cartographier la Nouvelle-Hollande
- le Voyage : Quatre années dans les mers australes
- la Rencontre
- l’observation de la nature
  (France 3 / Culturebox / capture d'écran)

La suite du voyage

Le parcours de l’exposition en Australie suivra l’itinéraire suivant :
- Adelaïde : South Australian Museum, du 30 juin au 11 décembre 2016
- Launceston (Tasmanie) : Queen Victoria Museum and Art Gallery, du 7 janvier au 20 mars 2017
- Hobart : Tasmanian Museum and Art Gallery (TMAG) Tasmanie, du 7 avril au 9 juillet 2017
- Sydney : Australian National Maritime Museum, du 31 août au 26 novembre 2017
- Canberra : National Museum of Australia, 15 mars au 11 juin 2018
- Freemantle (Perth) : Western Australian Museum, 12 septembre au 12 décembre 2018


Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.