Cet article date de plus de huit ans.

Les plantureuses baigneuses de Mariano Otero exposées à Marseille

En presque 60 ans de carrière, le plus breton des peintres espagnols a exposé à Paris, Madrid, Londres, New York, Bruxelles et dans plusieurs villes de France et d'Europe. Mais jamais à Marseille. C’est désormais chose faite grâce à la galerie Charivari qui accueille Mariano Otero et ses femmes jusqu’au 3 décembre.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La galerie Charivari à Marseille accueille le peintre espagnol Mariano Otero jusqu'au 3 décembre 2016
 (Culturebox / Capture d'écran)

Né à Madrid en 1942, installé à Rennes depuis 1956, Mariano Otero accorde dans son œuvre une grande place à la représentation de la femme. Des femmes au café, des danseuses de tango, ses fameuses baigneuses aux formes généreuses, mais aussi des portraits et de nombreux nus. Visite guidée avec l'artiste.

Reportage : C. Pesci / M. Peleran / E. Pirosa

 

Mariano Otero en quelques mots

Mariano Otero est le fils d'Antonio Otero Seco, écrivain, poète et journaliste espagnol républicain, contraint de s’exiler en France en 1947 pour fuir le régime franquiste. Ce n’est qu’en 1956 que le reste de la famille le rejoindra, à Rennes, où il est devenu professeur d’espagnol à la faculté de lettres.

Mariano Otero a alors 14 ans, il intègre un an plus tard, en 1957, les Beaux-Arts de Rennes avec son frère aîné Antonio, dont ils sortiront diplômés en 1962. Ils y rencontrent Clotilde Vautier qui épousera Antonio. Avec elle, ils fondent dans la capitale bretonne "L'Atelier des Trois" et exposent leur travail dans plusieurs galeries de Bretagne.

Très attaché à la promotion de la culture espagnole et à la mémoire de la Guerre civile et de l'exil républicain, Mariano Otero a fondé le Cercle espagnol de Rennes en 1973, puis le Centre culturel espagnol de Rennes en 1999 qu'il a présidé pendant sept ans et dont il demeure aujourd'hui Président d'honneur.

  (Culturebox / Capture d'écran)

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.