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Paris : Keith Haring en grand au 104
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 14/05/2013 11:25
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Le 104, lieu parisien de création, expose les grands formats de Keith Haring, parallèlement à la rétrospective du Musée d’art moderne. L’artiste américain, figure du pop art, voulait que son art soit accessible à tous. Comme celles de la rétrospective, ses œuvres monumentales reflètent ses combats contre l’homophobie, l’apartheid, la destruction de l'environnement (jusqu'au 18 août 2013).
Photo Valérie Oddos / France Télévisions
Keith Haring se disait fier d’être homo, fier "d’avoir des amis et des amants de toutes les couleurs". Quand, autour de lui, de nombreux homosexuels commencent à être frappés par le sida (il mourra lui-même de la maladie en 1990, à l’âge de 31 ans), il milite pour le "safe sex" (sexe protégé) et pour que les malades soient pris en considération
(Photo Valérie Oddos / France Télévisions)
Keith Haring a peint ces dix grands tableaux aux couleurs vives de plus de 7 mètres sur 5 en 1985 pour le CAPC de Bordeaux. L’exposition de ces peintures en hauteur, inspirées de la Bible, sur fond noir et tout autour d’une salle du 104, évoque une cathédrale. Ce sont sans doute les oeuvres les plus fortes de l'exposition
(© Keith Haring Foundation NY © photo Marc Domage )
Pour cette série, certains commandements sont identifiables, d'autres pas. Les exploités sont représentés en bleu, les dominants en rouge. "Je représente ce qui est défendu", disait l'artiste.
(Photo Valérie Oddos / France Télévisions)
Le "Pop Shop" de Tokyo. En 1986, Keith ouvre un Pop Shop à New York, où il vend des produits dérivés de ses oeuvres, T-shirts, casquettes, affiches et objets divers. Pour cette raison, on l'a accusé de mercantilisme. En 1988, l’artiste a imaginé une autre boutique à Tokyo. Celle-ci a été reconstituée dans la cour du 104.
(© Keith Haring Foundation NY COURTESY GALERIE LIO MALCA © photo Marc Domage )
Le Mariage du Ciel et de l'Enfer... Cette bâche monumentale, de 7 mètres sur 11, plus grande œuvre de Keith Haring, a été commandée par Roland Petit pour une chorégraphie du Ballet national de Marseille inspiré de l’œuvre éponyme de William Blake. Il l’a réalisée au sol en quelques heures. Le ciel et l’enfer est un thème fréquent chez l’artiste.
(Keith Haring Foundation NY COLLECTION)
Trois grandes sculptures de Keith Haring sont exposées dans la cour du 104. Ici, "King and Queen"
(Keith Haring Foundation NY COURTESY GALERIE JÉRÔME DE NOIRMONT © photo Marc Domage )
Keith Haring reprend dans cette sculpture une image fréquente dans ses peintures, celle d'un personnage qui traverse le ventre d'un autre. Elle lui a été inspirée par la mort de John Lennon, tué par balle en 1980
(Keith Haring Foundation NY COURTESY GALERIA LIO MALCA © photo Marc Domage )
Le chien est un motif récurrent dans l'oeuvre de Keith Haring. Il peut symboliser la violence de la police mais aussi l'opprimé (the underdog en anglais)
(Keith Haring Foundation NY COURTESY GALERIE ENRICO NAVARRA © photo Marc Domage )
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