Plus de 40 ans après, le rockeur Alice Cooper retrouve une toile d'Andy Warhol au milieu de son matériel
Drôle de hasard. En fouillant dans son matériel, le hard-rockeur américain Alice Cooper a retrouvé une toile de son ami Andy Warhol, qu'il n'avait pas vue depuis plus de 40 ans.
Cette toile sérigraphiée, qui représente une chaise électrique, en rouge et noir, lui avait été offerte comme cadeau d'anniversaire par sa compagne de l'époque, Cindy Lang, selon son manager Shep Gordon. L'information avait déjà été communiquée par le quotidien britannique "The Guardian".
Une toile qui peut valoir des millions
Andy Warhol a réalisé des séries de toiles autour du thème de l'exécution capitale, notamment après celle, en 1953, de Julius et Ethel Rosenberg, un couple condamné pour avoir transmis des éléments du programme nucléaire américain à l'Union soviétique, pendant la fameuse chasse aux sorcières contre le communisme du sénateur américain Joseph McCarthy.Une toile similaire, mais de plus grande taille et avec des couleurs différentes, a été adjugée 20,4 millions de dollars en 2014 lors d'enchères organisées par la maison Sotheby's à New York.
Un hasard très rock'n'roll
Alice Cooper, âgé de 69 ans, n'avait plus revu la toile depuis 1971 ou 1972, selon son manager de longue date, mais il s'en est souvenu il y a quelques années après une discussion avec un marchand d'art. Il s'est alors mis en quête de l'oeuvre, qu'il a finalement retrouvée, dans un lieu improbable."Il n'y a que dans le rock'n'roll que vous pouvez oublier que vous avez un Warhol", a plaisanté Shep Gordon. "C'était une époque différente. Andy n'était pas mort, ses tableaux n'avaient pas autant de valeur et Alice passait en vedette au Madison Square Garden avec des billets à 3,50 dollars", a expliqué le manager.
Le hard-rockeur aux yeux soulignés de maquillage noir, qui était ami avec Andy Warhol, n'a pas encore décidé de ce qu'il comptait faire du tableau, hormis le faire encadrer. Alice Cooper a lui-même repris le thème de la peine de mort à de multiples reprises lors de ses concerts, se soumettant à de fausses exécutions, tantôt par pendaison, sous la guillotine ou par électrocution.
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