Quand Toulouse-Lautrec croquait l'univers du cirque
Deux ans avant sa mort, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), fut admis en cure de désintoxication à l'alcool. Pour retrouver la liberté et se libérer du jugement du corps médical, il dessina, d'après ses souvenirs, une série de lithographies sur l'univers du cirque.
C'est cette série qui est présentée au musée Raymond Lafarge de Lisle-sur-Tarn. Une exposition événement d'originaux, qui proviennent de la collection privée d'un passionné du peintre, Jean-Pierre Gimbergues. Cet albigeois collectionne tout ce qu'il trouve sur l'artiste depuis de nombreuses années. Des lithographies qui font le bonheur de l'un des descendants de l'artiste, Charles de Rodat. Selon lui, on y trouve toute la modernité de son grand-oncle.
Reportage : France 3 Tarn / C. Carrière / M. Laban / F. Declercq
C'était un homme qui avait un oeil. Il était extrêmement attentif aux hommes, aux animaux, aux choses. Et il avait cette aisance magistrale pour les restituer
Charles de Rodat, petit-neveu de Toulouse-Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec est mort à l'âge de 37 ans mais a laissé derrière lui une oeuvre impressionnante : plus de 700 peintures, 275 aquarelles, près de 400 lithographies et des milliers de dessins. De lui on connait surtout son amour pour la vie bohème et décadente du quartier de Montmartre au XIXe, sa représentation des célèbres cabarets comme le Moulin Rouge, des prostituées et des artistes de la capitale. Mais on connait un peu moins son amour des chevaux. Il a dû renoncer à l'équitation à cause de la maladie mais il les utlilisa beaucoup dans son art.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.