Redécouvrir Marcellin Desboutin, peintre et graveur "A la pointe du portrait"
A regarder l'autoportrait de Marcellin Desboutin, on se croirait face à Rembrandt avec son visage entouré de barbe et marqué par la vie. Rembrandt que le peintre bourbonnais admirait et avec qui il partageait une appétence pour les portraits sans fard.
Il était vraiment passionné par le portrait et la représentation, une représentation sans concession. Les gens sont tels qu'ils devaient être. Il ne les enjolive pas. Il a essayé de les montrer tels qu'ils sont avec leurs défauts et leurs qualités physiques.
Yasmine Laîb-Renard
Directrice des Musées départementaux de l'Alllier
Reportage France 3 Auvergne : P. Felix / J. Jazeix / D. Robert
Desboutin a vécu à Montmartre où il a côtoyé Degas et Manet, ce qui l'a incité à tenter l'expérience impressionniste. Mais très vite son amour pour la gravure a repris le dessus. En témoigne ce portrait d'Emile Zola
"On a un Emile Zola qui est fantastique. On sent là toute l'âme de Zola : à la fois sa réflexion, son côté tourmenté. Cette oeuvre est très simple mais d'une force extraordinaire.
François Larriere-Seys
Musées départementaux de l'Alllier
La rétrospective Marcellin Desboutin permet de cerner cet artiste atypique qui a vécu un temps à Florence et qui est devenu une figure incontesté de la gravure. A sa mort en 1902, il laissera entre 1500 et 2000 peintures, ainsi que de très nombreux dessins et gravures
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