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Rétrospective Emile Bernard, pionnier du symbolisme et de l’école de Pont-Aven
Peintre important dans l’histoire de la peinture moderne, Emile Bernard (1868-1941) n’a pas été reconnu à la hauteur de ses inventions picturales. Proche de Gauguin et de Van Gogh, une rétrospective lui est consacrée au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 5 janvier.
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Temps de lecture : 1min
Reportage : Patricia Chalumeau, Xavier Roman et Elodie Noiret
Emile Bernard fait partie de ces peintres qui ont contribué à faire évoluer la peinture dans cette période foisonnante de la fin du XIXe siècle.
A 18 ans, il quitte Paris et rejoint à pied la Bretagne. Son ambition du moment : rendre compte sur la toile de la chaleur accablante de cet été 1886 et de la quiétude des jeunes Bretonnes. Cela pour lui ne peut se faire que grâce à une peinture dépouillée. Et avec la fougue de son âge, il remet en cause l’ordre pictural établi. Son expression prend une tournure polémique.
En Bretagne, notamment à Pont-Aven, il rencontre Gauguin. Ensemble, ils cherchent des paysages et des atmosphères qui seront totalement vierges de l’influence de Paris. Cela conduira Emile Bernard à définir la technique du symbolisme qui privilégie, en opposition avec l‘école naturaliste, la subjectivité de l’artiste. Mais Emile Bernard mettra aussi au point une autre technique : celle du cloisonnisme qui consiste à entourer de traits noirs ou bleu foncé de grands à-plats de peinture. Cette technique sera reprise par Gauguin et Van Gogh. En 1886, Emile Bernard se fâche avec Gauguin et part en Italie puis en Egypte ce qui le conduit, ayant abandonné le symbolisme, à produire des tableaux de facture plus classique. La rétrospective propose une centaine de ses toiles. Rétrospective Emile Bernard au Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
75001 Paris
Jusqu’au 5 janvier
A 18 ans, il quitte Paris et rejoint à pied la Bretagne. Son ambition du moment : rendre compte sur la toile de la chaleur accablante de cet été 1886 et de la quiétude des jeunes Bretonnes. Cela pour lui ne peut se faire que grâce à une peinture dépouillée. Et avec la fougue de son âge, il remet en cause l’ordre pictural établi. Son expression prend une tournure polémique.
En Bretagne, notamment à Pont-Aven, il rencontre Gauguin. Ensemble, ils cherchent des paysages et des atmosphères qui seront totalement vierges de l’influence de Paris. Cela conduira Emile Bernard à définir la technique du symbolisme qui privilégie, en opposition avec l‘école naturaliste, la subjectivité de l’artiste. Mais Emile Bernard mettra aussi au point une autre technique : celle du cloisonnisme qui consiste à entourer de traits noirs ou bleu foncé de grands à-plats de peinture. Cette technique sera reprise par Gauguin et Van Gogh. En 1886, Emile Bernard se fâche avec Gauguin et part en Italie puis en Egypte ce qui le conduit, ayant abandonné le symbolisme, à produire des tableaux de facture plus classique. La rétrospective propose une centaine de ses toiles. Rétrospective Emile Bernard au Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries
75001 Paris
Jusqu’au 5 janvier
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