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Une réflexion autour de l'identité allemande de 1800 à 1939, au Louvre
Le Louvre sonde l'identité allemande à travers sa peinture dans l'exposition "De l'Allemagne (1800-1939). De Friedrich à Beckmann". "C'est un événement extraordinaire parce que c'est la première fois que le musée du Louvre consacre une exposition à l'Allemagne", a déclaré, cette semaine, Jean-Marc Ayrault lors de l'inauguration.
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"A travers les oeuvres d'arts, nous comprenons mieux nos amis allemands", a estimé le Premier ministre, ancien professeur d'allemand, à l'issue de sa visite. "En France, il y a toujours eu une négligence pour l'art allemand, comme si il était très éloigné de nous, comme si on ne le comprenait pas très bien", a déclaré Henri Loyrette, patron sortant du Louvre et commissaire général de l'exposition.
Riche de plus de 200 oeuvres, l’exposition propose une réflexion autour des grands thèmes structurant la pensée allemande de 1800 à 1939. Elle replace la création artistique et les artistes, de Caspar David Friedrich à Paul Klee, de Philipp Otto Runge à Otto Dix, dans le contexte intellectuel de leur création et les confrontent aux écrits des grands penseurs au premier rang desquels figure Goethe.
L'exposition, qui s'insère dans la célébration des 50 ans du Traité de l'Elysée entre la France et l'Allemagne, permet de mesurer les différences culturelles notamment dans le traitement pictural du paysage mais aussi de saisir le message universel de certains des artistes allemands de l'entre-deux-guerres confrontés à la montée du nazisme. L'exposition veut démontrer que l'Allemagne a construit son identité culturelle autour de "trois grandes forces motrices: le rapport à l'histoire, à la nature et à l'humain", souligne Sébastien Allard, conservateur en chef au département des peintures du Louvre. Co-commissaire de l'exposition, il a travaillé avec Danièle Cohn, professeur de philosophie.
"De l'Allemagne", qui emprunte son titre à un ouvrage de Mme de Staël, s'ouvre avec le portrait de "Goethe dans la campagne romaine" (1787) de Tischbein. Le poète et philosophe, vêtu d'un manteau blanc et d'un chapeau, médite au milieu de ruines antiques.
Riche de plus de 200 oeuvres, l’exposition propose une réflexion autour des grands thèmes structurant la pensée allemande de 1800 à 1939. Elle replace la création artistique et les artistes, de Caspar David Friedrich à Paul Klee, de Philipp Otto Runge à Otto Dix, dans le contexte intellectuel de leur création et les confrontent aux écrits des grands penseurs au premier rang desquels figure Goethe.
L'exposition, qui s'insère dans la célébration des 50 ans du Traité de l'Elysée entre la France et l'Allemagne, permet de mesurer les différences culturelles notamment dans le traitement pictural du paysage mais aussi de saisir le message universel de certains des artistes allemands de l'entre-deux-guerres confrontés à la montée du nazisme. L'exposition veut démontrer que l'Allemagne a construit son identité culturelle autour de "trois grandes forces motrices: le rapport à l'histoire, à la nature et à l'humain", souligne Sébastien Allard, conservateur en chef au département des peintures du Louvre. Co-commissaire de l'exposition, il a travaillé avec Danièle Cohn, professeur de philosophie.
"De l'Allemagne", qui emprunte son titre à un ouvrage de Mme de Staël, s'ouvre avec le portrait de "Goethe dans la campagne romaine" (1787) de Tischbein. Le poète et philosophe, vêtu d'un manteau blanc et d'un chapeau, médite au milieu de ruines antiques.
Exposition "De l’Allemagne 1800-1939. De Friedrich à Beckmann" jusqu'au 24 juin. Musée du Louvre. Hall Napoléon. Tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 17h45, les mercredi et vendredi jusqu’à 21h45.
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