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"Après le déluge", le sauvetage des œuvres du Musée Girodet en photos
Une catastrophe naturelle… et culturelle. Le 31 mai dernier le Loing connaissait la pire crue de son histoire. A Montargis, 80% des collections du musée Girodet ont été immergées. A commencé alors un long travail de sauvetage de ces chefs-d’œuvre en péril. Une période douloureuse que retrace une exposition à découvrir jusqu’au 16 décembre.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : J. Bernier / V. Logereau / F. Marche
Tout est allé très vite ce 31 mai 2016. Déjà dans une situation critique depuis plusieurs heures, le Loiret subit de plein fouet la crue du Loing. Une crue historique. Dévastatrice. Dans la nuit du 1er juin, le pic est atteint. Les dégâts sont immenses. Au musée Girodet, qui rassemble non seulement une grande partie de l’œuvre de ce peintre montargois du 19e siècle mais aussi des peintures anciennes des grands maîtres européens, les employés n’ont pas eu le temps de mettre les œuvres à l’abri.
En une heure et demie, l’eau s’engouffre dans les réserves provisoires mises en place à proximité du musée alors en travaux. Une centaine d'oeuvres est sauvée. Le reste, 80% des collections, reste immergé pendant presque 3 jours. Un désastre. Débute alors une opération de sauvetage de grande ampleur. Dès les premiers jours, des spécialistes interviennent pour stabiliser les œuvres et éviter qu’elles ne moisissent.
C’est ce sauvetage, qui a mobilisé des équipes venues d'autres musées, que l’exposition "Après le déluge" retrace. 80 clichés montrent les spécialistes au travail. Nettoyage, archivage, séchage… un fonds documentaire unique qui rappelle également que le chemin sera long avant que le musée Girodet ne retrouve son âme.
L’état a promis une aide de 800 000 euros étalée sur deux ans. Les dons du public et des mécènes ont déjà permis de récolter 90 000 euros. Mais on est encore loin des 2,5 millions que devrait coûter la remise en état des œuvres.
Le musée en lui-même, qui devait être livré cet été après quatre ans de travaux, ne rouvrira que fin 2017. Si aucun caprice du ciel ne vient à nouveau perturber le chantier.
Tout est allé très vite ce 31 mai 2016. Déjà dans une situation critique depuis plusieurs heures, le Loiret subit de plein fouet la crue du Loing. Une crue historique. Dévastatrice. Dans la nuit du 1er juin, le pic est atteint. Les dégâts sont immenses. Au musée Girodet, qui rassemble non seulement une grande partie de l’œuvre de ce peintre montargois du 19e siècle mais aussi des peintures anciennes des grands maîtres européens, les employés n’ont pas eu le temps de mettre les œuvres à l’abri.
En une heure et demie, l’eau s’engouffre dans les réserves provisoires mises en place à proximité du musée alors en travaux. Une centaine d'oeuvres est sauvée. Le reste, 80% des collections, reste immergé pendant presque 3 jours. Un désastre. Débute alors une opération de sauvetage de grande ampleur. Dès les premiers jours, des spécialistes interviennent pour stabiliser les œuvres et éviter qu’elles ne moisissent.
C’est ce sauvetage, qui a mobilisé des équipes venues d'autres musées, que l’exposition "Après le déluge" retrace. 80 clichés montrent les spécialistes au travail. Nettoyage, archivage, séchage… un fonds documentaire unique qui rappelle également que le chemin sera long avant que le musée Girodet ne retrouve son âme.
L’état a promis une aide de 800 000 euros étalée sur deux ans. Les dons du public et des mécènes ont déjà permis de récolter 90 000 euros. Mais on est encore loin des 2,5 millions que devrait coûter la remise en état des œuvres.
Le musée en lui-même, qui devait être livré cet été après quatre ans de travaux, ne rouvrira que fin 2017. Si aucun caprice du ciel ne vient à nouveau perturber le chantier.
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