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Au Frac Auvergne, le malaise soigneusement ordonné des photos d’Eric Poitevin
S’il prétend revisiter les grands genres de la peinture classique, le photographe Eric Poitevin ne fait pas de l’imitation. Il apporte à ses portraits, ses arbres ou ses natures mortes une dimension étrange qui confine au malaise et conduit à s’interroger. Rétrospective jusqu’au 4 janvier
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Temps de lecture : 1min
Reportage : Richard Beaune, Pascale Félix, Bernard Dufour et Brice Ordas
Né en 1961, Eric Poitevin vit dans la Meuse près de Verdun. C’est peut-être ce qui justifie ses portraits d’anciens combattants. Des portraits qui ne sont pas représentatifs de l’ensemble de son œuvre. Ils n’en sont qu’une partie. Car il photographie aussi bien des arbres que des crânes ou des animaux morts. Des religieuses vues lors d’un séjour à la Villa Médicis à Rome évoquent aussi bien la peinture de la Renaissance que des portraits de Fellini. Aucune de ses photos n’est anodine. Elle conduit à interroger. A s’interroger sur ce que l’on veut selon que le sujet évoque tel ou tel aspect de la vie selon celui ou celle qui le regarde.Au fond n’est-ce pas l’un des rôles de l’art ?
Rétrospective Eric Poitevin 600 portraits
Jusqu’au 4 janvier au FRAC Auvergne
6 rue du Terrail
Clermont-Ferrand
Tel : 04.73.90.50.00
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