Des défilés de mode aux zones de guerre, la vie tumultueuse du photo-reporter américain Stanley Greene retracée dans une bande dessinée
Considéré comme l’un des plus grands photo-reporters de l’après-guerre froide, Stanley Greene a eu une vie mouvementée. Une vie à vif, comme l’ont qualifiée les deux auteurs de cette bande dessinée publié aux éditions Delcourt.
Trois ans après sa mort à Paris à l’âge de 68 ans, le scénariste Jean-David Morvan et le dessinateur Tristan Fillaire signent une BD biographique consacrée au photographe américain Stanley Greene. Hommage à l’un des plus grands photojournalistes de l’après-guerre froide récompensé par cinq World Press Photo.
De la photo de mode aux zones de guerre
Né à Brooklyn dans une famille noire de la classe moyenne, Stanley Greene fut peintre, membre des Blacks Panthers puis photographe. Au milieu des années 80, il est à Paris où il œuvre dans la photo de mode, passant de studios en défilés et accro à l’héroïne. En 1989, il est à Berlin au moment de la chute du mur et l’un de ses clichés, une ballerine sur le mur avec une bouteille de champagne à la main, va faire le tour du monde et devenir l’une des images symboles de l’évènement.
C’est le début de sa carrière de photo-reporter, couvrant plusieurs conflits, l’Irak, la Somalie, le Soudan, le Tchad, le Liban, le génocide au Rwanda, mais c’est avec son travail sur la guerre en Tchétchénie qu’il va devenir célèbre. Membre fondateur de l’agence Noor, Stanley Greene est mort à Paris en 2017 dans le plus grand dénuement.
"Stanley Greene, une vie à vif" de Jean-David Morvan et Tristan Filaire - éditions Delcourt (18,95€)
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