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En 2017, le festival Photomed s'étend à Marseille
De Marseille à Toulon en passant par Sanary-sur-Mer ou l'île de Bendor, le festival
Photo'med présente le travail de grands photographes - comme Bernard Plossu, Hervé
Guibert ou Antoine d'Agata - ou de jeunes talents rassemblés autour du thème de
la Méditerranée.
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Pour la première fois à Marseille
La 7e édition du festival de la photographie méditerranéenne, qui se termine le 13 août, se déroule dans le Var - Toulon, Sanary-sur-Mer, et sur l'île de Bendor, propriété de la famille Ricard près de Bandol - et pour la première fois également à Marseille, qui accueille quatorze expositions à la Friche la Belle de Mai, au MuCem, à la Villa Méditerranée et au FRAC.La programmation marseillaise tourne notamment autour de la ville méditerranéenne, avec des séries sur Tanger, Alger, Beyrouth, Marseille ou encore Eboli, dans la région Campanie. On y trouve aussi une sélection de photographies en noir et blanc d'Hervé Guibert, écrivain, photographe et activiste gay décédé en 1991. Dans cette série intitulée "La vie comme fiction", l'on trouve notamment d'émouvants clichés d'Isabelle Adjani jeune, dont il était très proche, ou du photographe et de Patrice Chéreau en smoking à Cannes, où le metteur en scène était venu en 1983 présenter son film "L'homme blessé", dont Guibert avait écrit le scénario.
Des photos de Bernard Plossu jamais exposées en France
A l'Hôtel des Arts de Toulon, l'exposition "L'heure immobile" rassemble 135 photographies en noir et blanc prises pendant trente ans par Bernard Plossu en Italie, Espagne, Grèce et dans le sud de la France et dont la plupart n'ont jamais été exposées en France, ponctuées de citations des écrivains italiens préférés du photographe."Toutes ces photos ont été prises pendant les heures de midi en Méditerranée, des heures déconseillées en photo, quand la lumière est presque violente", a déclaré à l'AFP Bernard Plossu. "Pour rendre le soleil, le sable, le sel la gamme de gris du noir et blanc, c'est beau. Ce sont des clichés sans effets, pris rapidement, en passant".
"Ce sont des images très contemplatives, de lieux déserts. Il y a quelque chose de très intime, qui nous renvoie à nous-mêmes.", explique le directeur de l'Hôtel des Arts Ricardo Vazquez, qui a sélectionné les photos. "C'est une expo blanche, pénétrée de cette lumière blanche qui écrase, qui assomme".
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