Cet article date de plus de sept ans.
Jacques-Henri Lartigue à La Baule : instantanés d'une belle époque
Le reflet d’une époque dorée. Jusqu’au 1er octobre au Pouliguen près de La Baule, des photos de vacances signées Jacques-Henri Lartigue sont exposées au musée Bernard Boesch. Le souvenir d’un temps où l’on se baignait en costume de plage et où les belles automobiles défilaient sur le bord de mer. Un bond dans le passé à travers l’objectif de l’un des plus grands photographes du XXe siècle.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : M. N'Guenor / C. François / S. Goubil
La Baule, dans les années 20. Sur la plage, des femmes en robe longue et ombrelle et des hommes en costume rayé et canotier posent sous l’objectif de Jacques-Henri Lartigue. Instantané d’une belle époque, des plaisirs simples de la mer, de la joie de se retrouver ici, année après année. Entre 1913 et 1929 puis plus tard, dans les années 60, le photographe est régulièrement revenu à La Baule où il aimait passer des vacances en famille. De ces séjours, il reste des centaines de photos. Des trésors mis au jour par la commissaire de l’exposition Martine Ravache et qui racontent l’histoire d’un temps aujourd’hui révolu.
Plus que tout autre, Jacques-Henri Lartigue a été le photographe du mouvement. Au début du XXe siècle, alors que la photographie impose l’immobilité sous peine de flou plus ou moins artistique, Lartigue met au point une technique qui lui permet de saisir la vie en plein vol. Des "instantanés" au sens littéral du terme qui feront sa notoriété, même si celle-ci n’arrivera que tardivement. Ce n’est qu’en 1963 que le monde découvre son talent à travers une exposition au MoMA de New-York et un portfolio que lui consacre le magazine Life. Déjà peintre reconnu, et écrivain prolixe (il tiendra un journal tout au long de sa vie entre 1911 et 1986 !), le voilà propulsé au panthéon des photographes de génie aux côtés des Doisneau et des Cartier-Bresson.
C’est à cet aspect de cette carrière hors du commun que s’intéresse l’exposition "Lartigue à La Baule". Une quarantaine de clichés inédits en noir et blanc sont présentés au public qui se plonge ainsi dans l’insouciance de la bourgeoisie de l’entre deux-guerres. Une insouciance qui n’est pas sans rappeler celle des vacances d’aujourd’hui : pâtés de sable et canotage. Rien n’a vraiment changé.
La Baule, dans les années 20. Sur la plage, des femmes en robe longue et ombrelle et des hommes en costume rayé et canotier posent sous l’objectif de Jacques-Henri Lartigue. Instantané d’une belle époque, des plaisirs simples de la mer, de la joie de se retrouver ici, année après année. Entre 1913 et 1929 puis plus tard, dans les années 60, le photographe est régulièrement revenu à La Baule où il aimait passer des vacances en famille. De ces séjours, il reste des centaines de photos. Des trésors mis au jour par la commissaire de l’exposition Martine Ravache et qui racontent l’histoire d’un temps aujourd’hui révolu.
Plus que tout autre, Jacques-Henri Lartigue a été le photographe du mouvement. Au début du XXe siècle, alors que la photographie impose l’immobilité sous peine de flou plus ou moins artistique, Lartigue met au point une technique qui lui permet de saisir la vie en plein vol. Des "instantanés" au sens littéral du terme qui feront sa notoriété, même si celle-ci n’arrivera que tardivement. Ce n’est qu’en 1963 que le monde découvre son talent à travers une exposition au MoMA de New-York et un portfolio que lui consacre le magazine Life. Déjà peintre reconnu, et écrivain prolixe (il tiendra un journal tout au long de sa vie entre 1911 et 1986 !), le voilà propulsé au panthéon des photographes de génie aux côtés des Doisneau et des Cartier-Bresson.
C’est à cet aspect de cette carrière hors du commun que s’intéresse l’exposition "Lartigue à La Baule". Une quarantaine de clichés inédits en noir et blanc sont présentés au public qui se plonge ainsi dans l’insouciance de la bourgeoisie de l’entre deux-guerres. Une insouciance qui n’est pas sans rappeler celle des vacances d’aujourd’hui : pâtés de sable et canotage. Rien n’a vraiment changé.
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