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L'ex-otage Pierre Borghi tourne la page de sa captivité avec une expo photo à Allevard
Le 7 avril dernier, le photographe Pierre Borghi réussissait à échapper aux ravisseurs qui le retenaient otage en Afghanistan depuis 131 jours. Revenu à Allevard-les-Bains, sa ville natale, il expose depuis le 13 mai aux Thermes des clichés consacrés à la culture, aux paysages et aux populations de l’Afghanistan. Un pays qu’il le fascine toujours malgré la douloureuse expérience qu’il y a vécut.
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Reportage : Xavier Schmidt, Yohann Etienne, Annick Giros, Azedine Kebabti
L’exposition baptisée « Relief » est présentée dans le bâtiment des Thermes à Allevard-les-Bains (elle ira ensuite sur les murs de la mairie de la ville). Elle est composée d’images prises lorsque que Pierre Borghi travaillait pour l'ONG Solidarités International. Entre 2011 et 2012, il avait alors passé six mois en Afghanistan dans le nord du pays. Avant cela, le jeune homme avait déjà travaillé dans l’humanitaire au Bangladesh puis au Soudan. Agé de 29 ans, il veut essayer de travailler comme photoreporter.
Une évasion unique
En novembre 2012, Pierre Borghi est donc de retour à Kaboul après sa mission humanitaire. Mais il est capturé par quatre hommes alors qu’il sort d’un restaurant. Ses ravisseurs l’enferment dans un trou fermé par une trappe en bois. Il ne peut ni s’assoir, ni s’étendre. Pas d’eau, pas d’électricité, rien pour se laver, se soulager et des chaînes qui l’entrave aux chevilles et aux poignets. Une assiette de riz, un morceau de pain et un thermos de thé constituent son unique repas quotidien. Un jour, ses gardiens lui annoncent que les négociations n’ont pas abouti et qu’il va être exécuté. Pierre Borghi, qui a déjà longuement réfléchi à une évasion, décide de passer à l’action. La ronde des gardiens achevée, il sort de son trou et parvient à s’échapper par une petite fenêtre (chose rendue possible par la perte de 12 kilos). Il marchera pendant plus de huit heures avec ses chaînes avant de trouver en pleine nuit une base de police afghane. Pierre Borghi est une exception car très rares sont les otages qui ont réussi à se libérer seuls. Son cas était géré directement par la cellule de crise de l'ambassade de France à Kaboul.
Une évasion unique
En novembre 2012, Pierre Borghi est donc de retour à Kaboul après sa mission humanitaire. Mais il est capturé par quatre hommes alors qu’il sort d’un restaurant. Ses ravisseurs l’enferment dans un trou fermé par une trappe en bois. Il ne peut ni s’assoir, ni s’étendre. Pas d’eau, pas d’électricité, rien pour se laver, se soulager et des chaînes qui l’entrave aux chevilles et aux poignets. Une assiette de riz, un morceau de pain et un thermos de thé constituent son unique repas quotidien. Un jour, ses gardiens lui annoncent que les négociations n’ont pas abouti et qu’il va être exécuté. Pierre Borghi, qui a déjà longuement réfléchi à une évasion, décide de passer à l’action. La ronde des gardiens achevée, il sort de son trou et parvient à s’échapper par une petite fenêtre (chose rendue possible par la perte de 12 kilos). Il marchera pendant plus de huit heures avec ses chaînes avant de trouver en pleine nuit une base de police afghane. Pierre Borghi est une exception car très rares sont les otages qui ont réussi à se libérer seuls. Son cas était géré directement par la cellule de crise de l'ambassade de France à Kaboul.
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