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L'Afrique vue de l'intérieur au festival photo de La Gacilly

Après le Japon l’an dernier, le festival photo de La Gacilly, dans le Morbihan, a choisi de mettre à l’honneur le travail des photographes africains, célèbres ou en devenir. Une plongée dans une Afrique intime, vivante, bouillonnante d’énergie. Un autre regard sur le continent, loin des clichés. Le festival s'interroge également sur les nouvelles relations entre l’Homme et l’animal.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Les nuits de Kinshasa dans les années 60 vues par le photographe Jean Depara
 (Jean Depara / Culturebox - Capture d'écran)

Durant tout l’été, le petit village breton de La Gacilly se met à l’heure africaine en exposant les clichés de photographes du continent. Des précurseurs comme le Malien Seydou Keïta, surnommé aujourd’hui "le père de la photo africaine" et chez qui, dans les années 40-60, le Tout-Bamako défilait pour se faire tirer le portrait. Une grande rétrospective de ses clichés a rencontré un immense succès l’an dernier au Grand Palais à Paris.

Parmi les anciens, on trouve un autre Malien, Malick Sidibé, les Sénégalais Oumar Ly et Mama Casset, le Ghanéen James Barnor, l’un des premiers photographes africains à être passé à la couleur, ou encore Jean Depara et ses photos de la vie nocturne à Kinshasa dans les années 60. Mais il ne faudrait pas oublier la jeune génération qui porte un regard nouveau sur le continent. L’Afrique vue de l’intérieur, loin des clichés occidentaux.

Reportage : C. Jauneau / V. Bars / G. Hamon

Revoir les relations entre l’Homme et l’animal

C’est le deuxième volet de cette édition 2017. Et cette question que posent les organisateurs : "Sommes-nous encore les amis des bêtes ?" Jamais l’humanité n’a autant maltraité, exploité et consommé les animaux qu’à notre époque. Elevages industriels et abattoirs chez nous, braconnage massif en Afrique pour alimenter des trafics qui menacent la survie des éléphants, des lions ou encore des grands singes.

Le festival expose pour l’occasion les clichés de Brent Stirton, qui depuis 2008, travaille sur ce massacre à grande échelle perpétré par des braconniers toujours mieux équipés et efficaces dans leur entreprise de destruction. Le photojournaliste sud-africain a reçu en février dernier son 9e prix World Press Photo pour son reportage sur le trafic de cornes de rhinocéros.

  (Brent Stirton / Culturebox - Capture d'écran)

> Voir aussi le beau diaporama de Géopolis sur le festival La Gacilly 2017

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