Le festival "Emoi photographique" : 24 voyages en images d'ici et d'ailleurs
Laissez-vous émouvoir et emporter par des images et 24 voyages photographiques. Durant un mois, jusqu'au 30 avril 2017, le festival Emoi Photographique invite les curieux à découvrir les univers de photographes du monde entier. Parmi eux, Warren Saré, un Burkinabé aux multiples projets et Cushmok, un plasticien qui introduit la matière dans ses photos.
- Warren Saré offre une "dernière carte" aux combattants burkinabés
Présentée pour la première fois en France, sa série "La dernière carte" est un de ses reportages au long cours qui présente les anciens combattants burkinabés et béninois ayant combattus sous le drapeau français.
En avançant sur mon travail j'ai vu que ces personnes ont été carrément oubliées par tout le monde. Ce qui leur reste comme espoir, c'est la carte de combattant qu'ils ont chacun d'eux.
Warren Saré
- Une première expo pour "Hous’us" de Cushmok
Le public d'Angoulême a le privilège de découvrir en avant-première la nouvelle série du photographe charentais Cushmok. Pour "Emoi photographique", le plasticien a "pensé cette série comme autant de scènes d’un petit théâtre, où les objets comptent beaucoup, où le sombre se dispute la lumière… comme photographier de petites sculptures oniriques."
Pour inventer ses petits univers merveilleux, Cushmok installe son propre dispositif de prise de vue et de développement. Des lampes à LED, un cadre dans lequel l'artiste se met en scène, des petites figurines faites maison le tout en noir et blanc et au format carré. "L'idée c'est de s'évader, tenter des choses et jouer avec le réel", explique encore le photographe amateur.Ici on est sur la thématique de la chanson" "Mistral Gagnant" de Renaud et les oiseaux posés sur les fils électriques figurent les premières notes"
Cushmok
A voir aussi dans divers lieux d'Angoulême, les expositions de 22 autres photographes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.