Le photographe Hans Silvester : une passion pour les épouvantails du monde à l'Abbaye de La Celle

Hans Sivester s'est pris de passion pour les épouvantails à la fin des années 70. Au fil de ses voyages à travers la planète, de l'Espagne à l'Egypte, de la Yougoslavie à l'Asie, de la Pologne à l'Ethiopie, il a fixé sur pellicule cet art de l'éphémère, ces personnages à la fois discrets et si impressionants dans toutes les traditions populaires.

"Les concepteurs de ces épouvantails sont porteurs d'une culture plus savante que celle qu'il nous montre là mais on voit qu'ils en sont imprégnés. On a un certain nombre de ces épouvantails qui reflètent cette culture africaine très marquée.

Ricardo Velazquez
Directeur de la culture du département du Var

Voyager dans les pas d'Hans Sivester à la rencontre des épouvantails du monde, c'est découvrir un travail de création à chaque fois différent.

De l'épouvantail africain au visage rond et aux yeux globuleux fabriqué avec une bassine recouverte de terre ocre, à l'épouvantail fantômatique fait de sacs plastiques capté dans un verger européen, Hans Sivester rend hommage à ces personnages aux esthétiques aussi diverses que les cultures et les civilisations qui les ont façonnés.

Hans Silvester qui depuis les années 80 s'attache à la défense de l'environnement en dénonçant notamment les ravages la déforestation en Amazonie, semble vouloir nous alerter sur le sort de ces sentinelles des traditions humaines en voie de disparition.