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Paris : prolongations pour l'expo Brassaï à l'Hôtel de Ville
L’exposition "Brassaï, pour l’amour de Paris", a déjà accueilli plus de 150.000 visiteurs. Devant ce succès, l’Hôtel de Ville de Paris, qui l’accueille, a décidé de la prolonger jusqu’au 29 mars. 300 photos du maître du noir et blanc qui témoignent du lien très intime qui unissait le photographe à la capitale.
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Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : C. Airaud, JM Lequertier, V. Castel
Une Madeleine au goût de Paris
Né en 1899 à Brasso en Transylvanie (aujourd'hui en Roumanie), Gyulus Halasz prendra le pseudonyme de Brassaï lorsqu'il rencontrera la photographie en 1929 à Paris. Son père l'avait emmené en France dès son plus jeune âge. Paris restera à jamais gravée dans sa mémoire. Telle une quête proustienne, Brassaï conservera intacte l'image d'une ville de nuit. Immense et imprenable. Paris en clair-obscur parfaitement éclairé
Il revient alors en 1924 à la recherche de ses souvenirs et il commence à côtoyer le monde des idées et des images. La petite galerie d'artistes et d'intellectuels de l'époque est bouillonnante. Desnos, Prévert, Dali, Picasso, Jean Genet, Alberto Giacometti, l'art s'écrit et s'invente sans limite.
Mais plus encore que ses amis, Brassaï aime le Paris canaille, les bas-fonds, la nuit interlope où tout se mue en ombre trouble où la lumière éclaire, telle une lanterne magique, des dos et des visages. "Dès l’instant où j’ai réalisé que l’appareil photo était capable d’immortaliser toutes les beautés du Paris nocturne dont j’étais tombé passionnément amoureux lors des pérégrinations de ma vie de bohème, faire des photos n’était plus pour moi qu’un plaisir ", écrit-il dans l’introduction de son livre très attachant "Lettres à mes parents" (1920-1940). "J’ai pris conscience du fait que la photographie était le moyen d’expression privilégié de notre époque – et, en 1930, cette découverte a marqué un tournant dans ma vie."
« Brassaï, pour l’amour de Paris » à l'Hôtel de Ville de Paris
Salle Saint-Jean. Exposition prolongée jusqu'au 29 mars 2014.
Tous les jours sauf dimanches et jours fériés, de 10 heures à 19 heures. Entrée gratuite.
Né en 1899 à Brasso en Transylvanie (aujourd'hui en Roumanie), Gyulus Halasz prendra le pseudonyme de Brassaï lorsqu'il rencontrera la photographie en 1929 à Paris. Son père l'avait emmené en France dès son plus jeune âge. Paris restera à jamais gravée dans sa mémoire. Telle une quête proustienne, Brassaï conservera intacte l'image d'une ville de nuit. Immense et imprenable. Paris en clair-obscur parfaitement éclairé
Il revient alors en 1924 à la recherche de ses souvenirs et il commence à côtoyer le monde des idées et des images. La petite galerie d'artistes et d'intellectuels de l'époque est bouillonnante. Desnos, Prévert, Dali, Picasso, Jean Genet, Alberto Giacometti, l'art s'écrit et s'invente sans limite.
Mais plus encore que ses amis, Brassaï aime le Paris canaille, les bas-fonds, la nuit interlope où tout se mue en ombre trouble où la lumière éclaire, telle une lanterne magique, des dos et des visages. "Dès l’instant où j’ai réalisé que l’appareil photo était capable d’immortaliser toutes les beautés du Paris nocturne dont j’étais tombé passionnément amoureux lors des pérégrinations de ma vie de bohème, faire des photos n’était plus pour moi qu’un plaisir ", écrit-il dans l’introduction de son livre très attachant "Lettres à mes parents" (1920-1940). "J’ai pris conscience du fait que la photographie était le moyen d’expression privilégié de notre époque – et, en 1930, cette découverte a marqué un tournant dans ma vie."
« Brassaï, pour l’amour de Paris » à l'Hôtel de Ville de Paris
Salle Saint-Jean. Exposition prolongée jusqu'au 29 mars 2014.
Tous les jours sauf dimanches et jours fériés, de 10 heures à 19 heures. Entrée gratuite.
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