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Rencontres de la photographie d'Arles : un écrin de bambou pour les photos du moine Matthieu Ricard

C’est l’un des événements des Rencontres de la photographie d’Arles (2 juillet- 23 septembre) : l’exposition de 40 clichés signés Matthieu Ricard dans un pavillon de bambou de 1000 m² construit spécialement pour l’occasion par l'architecte colombien Simon Vélez. Un écrin qui devrait sublimer les photos du moine bouddhiste et plonger le visiteur dans une forme de méditation artistique.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (France 3 Culturebox (capture d'écran))
Contemplation, c’est le nom de ce projet un peu fou conçu autour des photographies du moine bouddhiste Matthieu Ricard. Fou car c’est la première fois qu’un lieu est créé spécialement dans le cadre du Festival, un lieu qui sera d’ailleurs démonté fin septembre.
 
Ce pavillon monumental a été installé au bord du Rhône et du quartier montant de Trinquetaille, face à la vieille ville arlésienne. Son concepteur, c’ets l'architecte Simon Vélez. Primé en 2016 à la Biennale de Venise, le colombien est réputé pour ses conceptions "naturelles", plus respectueuses de l’environnement.

A Mexico, il avait déjà imaginé une construction similaire de 5000 m2 avec le photographe Gregory Colbert. Cette fois-ci, 3000 troncs de 15 cm de circonférence et 6 mètres de long, venus tout droit des plaines de Colombie (un bémol sur le bilan carbone du projet...) ont été nécessaires pour édifier cette structure, éclairé uniquement par la lumière naturelle.

Reportage : France 3 Provence-Alpes - H. Bouyé / M. Mouamma / S. Cambon-Cazal
Le but : créer un lieu de sérénité propice au recueillement. Il fallait bien cela pour donner une dimension encore plus profonde aux 40 clichés de Matthieu Ricard. Des photos en noir et blanc en noir et blanc prises entre 1983 et 2017, lors de ses voyages en Argentine, au Chili, au Tibet, au Bhoutan, au Népal et en Inde du Nord. Elles ont été tirées en grand format (2 mètres x 1,5 mètre) sur un l’Awagami, un papier japonais traditionnel, dont la technique de production remonte à 1400 ans.
 
Tout a été conçu pour donner un sentiment de rareté et de beauté aux visiteurs qui devront savourer cette exposition comme une séance de méditation.

Pour enrichir cette visite, deux soirées associant musique, lectures et méditation seront proposées avec Mathieu Ricard et la pianiste de renommée internationale Maria Joao Pires, au théâtre antique, les 28 et 29 juillet.

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