REPORT'Images met le photojournalisme à l'honneur dans le métro de Rennes

Métro Poterie. Les portes des voitures s'ouvrent et dévoilent un voyage, un sourire, des pleurs, en Bretagne ou à l'autre bout du monde. Sur les murs des galeries empreintées des milliers de fois par jour, les visages plein cadre captent le regard.

Treize reportages en images

Treize reportages, en images, sortent les Rennais de leur train train quotidien pour ajouter la photo au tryptique : métro, boulot, dodo. Pour sa deuxième édition, REPORT'Images expose le travail de photojournalistes bretons dans quatre stations du métro de Rennes.

Reportage : France 3 Bretagne, B. Le Vaillant  / B. Van Wassenhove / S. Le Beon.

Bretons de par le monde

Martin Bertrand a choisi de rester en terre locale mais nous emmène dans un autre monde, celui d’une communauté autonome en Bretagne. A des milliers de kilomètres de là, Gaël Cloarec s’est intéressé à la problématique de l’exil des réfugiés sud-soudanais en Ouganda.

Guy Pichard est parti au Brésil pour photographier les visages de la contestation et notamment celui de Marielle Franco, conseillère municipale de Rio, devenue icône après son assassinat. Julien Ermine a vécu, lui, avec les enfants pauvres d’Inde, Mathieu Pattier avec les combattants ukrainiens du Donbass et Nicolas Legendre dans "La Monument Valley kazakhe".

Julien Joly nous raconte son horreur boréale, Lucie Lautrédou s’est, elle, glissée en pleine frontière liquide, à bord de l’Aquarius, dernier rivage d’espoir en Méditerranée. En Finlande, Yann Peucat a lui, suivi un raid de l’extrême 100% féminin. Ses photos sont exposées aux côtés de celles de Marcel Mochet (Le grand métier), Sylvie Legoupi (Le goût des autres), Tien Tran (L’homme et la mer) et Xavier Dubois (Plein feu sur la Saint Goustan).

Au total, cette centaine de clichés vise à abattre les clichés sur l’autre et surtout à faire connaître le travail de ces journalistes de l’image, au travail visuel, qui gagne à être plus visible. Leur travail de l’ombre au plus près de la matière humaine est ainsi mis en lumière dans une galerie tantôt souterraine tantôt à ciel ouvert, en plein clair obscur.