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Un certain été 44 dans l'objectif de John G.Morris au Mémorial de Bayeux
C’est un autre regard sur la bataille de Normandie que propose le Mémorial de Bayeux jusqu’au 1er novembre 2015. 40 photographies inédites signées John G.Morris, ancien éditeur de Life Magazine, décrivent le quotidien des populations en Normandie et Bretagne à l’été 44.
Un "envers du décor" comme on ne l’a jamais vu, ou presque.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : A.Misery / P.Latrouitte / K.Lepainteur
Elles sont restées dans un tiroir pendant 70 ans, leur auteur estimant qu’elle n’avaient d’autre valeur que celle du souvenir. En 1944, lorsqu’il prend ces photos, John GodfreyMorris n’est en effet pas photographe de guerre. En tant qu’éditeur pour le magazine Life, c’est lui qui sélectionne les meilleurs clichés des correspondants parmi lesquels de grands noms du photojournalisme comme Robert Capa. Le 16 juillet 1944, dix jours après le D-Day, il décide d’aller sur le terrain pour se rendre compte par lui-même de la situation.
C’est ce qui apparait sur les photos prises par Morris avec son Rolleiflex personnel. Des habitants heureux d’être enfin libérés, des images de romance entre soldats américains et jeunes française mais aussi l’expression de la déroute allemande avec ces soldats prisonniers, les mains derrière la tête. Alors certes en 1944, John G.Morris n’était pas photographe de guerre, il était plus que ça : un témoin de l’Histoire.
"Quelque part en France - L’été 1944 de John G.Morris" jusqu’au 1er novembre 2015 au Musée Mémorial de la Bataille de Normandie de Bayeux, boulevard Fabien Ware, 14400 Bayeux. Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30 du 1er mai au 30 septembre et de 10 à 12h30/14h-18h le reste de l'année. Tarif : 7 euros / Réduit : 5,50 euros / Gratuit pour les moins de 10 ans.
John G.Morris a aujourd'hui presque cent ans (il est né le 7 décembre 1916), il est lauréat du prix Bayeux Calvados des reporters de guerre (1999).
Elles sont restées dans un tiroir pendant 70 ans, leur auteur estimant qu’elle n’avaient d’autre valeur que celle du souvenir. En 1944, lorsqu’il prend ces photos, John GodfreyMorris n’est en effet pas photographe de guerre. En tant qu’éditeur pour le magazine Life, c’est lui qui sélectionne les meilleurs clichés des correspondants parmi lesquels de grands noms du photojournalisme comme Robert Capa. Le 16 juillet 1944, dix jours après le D-Day, il décide d’aller sur le terrain pour se rendre compte par lui-même de la situation.
L'envers du décor
Ce dont il est témoin va le marquer profondément. Des villes détruites, des populations éprouvées mais tellement accueillante. Outre une quarantaine de clichés, l’exposition "Quelque part en France - L’été 1944 de John G.Morris" présente également la correspondance que l’Américain entretient avec sa femme restée au pays à qui il décrit une "image de dévastation que tu aurais peine à imaginer et pourtant, les magnifiques habitants français se débrouillent pour sourire".C’est ce qui apparait sur les photos prises par Morris avec son Rolleiflex personnel. Des habitants heureux d’être enfin libérés, des images de romance entre soldats américains et jeunes française mais aussi l’expression de la déroute allemande avec ces soldats prisonniers, les mains derrière la tête. Alors certes en 1944, John G.Morris n’était pas photographe de guerre, il était plus que ça : un témoin de l’Histoire.
"Quelque part en France - L’été 1944 de John G.Morris" jusqu’au 1er novembre 2015 au Musée Mémorial de la Bataille de Normandie de Bayeux, boulevard Fabien Ware, 14400 Bayeux. Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30 du 1er mai au 30 septembre et de 10 à 12h30/14h-18h le reste de l'année. Tarif : 7 euros / Réduit : 5,50 euros / Gratuit pour les moins de 10 ans.
John G.Morris a aujourd'hui presque cent ans (il est né le 7 décembre 1916), il est lauréat du prix Bayeux Calvados des reporters de guerre (1999).
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