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Une première expo pour le photographe David de Franceschi
Pendant 15 jours, le Museaav de Nice a accueilli la première exposition de David de Franceschi. Le photographe présente "De la rouille au charbon...", une trentaine de clichés pris dans une ancienne mine de souffre, La poudrière.
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C'est un artiste au parcours atypique. David de Franceschi a toujours eu un faible pour la photographie. Son diplôme de photographie obtenu à l'EFET (école française d'enseignement technique) en poche, il exerce dans différents secteurs : la presse, l'illustration, la publicité ou le portrait, avant de changer radicalement de secteur. Mais l'appel de la photo se fait sentir et finalement, après quelques années dans un autre univers, il revient à ses premières amours.
Dans le monde infini qui s'ouvre à lui, il s'oriente d'abord vers le milieu qui l'entoure, son environnement quotidien : paysages et natures mortes. "J'affectionne les endroits qui me racontent une histoire, m'évoquent un vécu" explique-t-il. Pour sa première exposition, au Museaav de Nice, il s'est intéressé aux friches de Loire-Atlantique, un monde a priori abandonné et désincarné d'où surgissent pourtant les traces d'une vie passée. "La poudrière", c'est le nom de cette ancienne mine de souffre dont il a tiré la trentaine de clichés qui illustrent cette expo.
Deux autres séries sont en préparation, sur d'autres thématiques: les objets usagés de grande consommation et les fruits et légumes.
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