Cet article date de plus de neuf ans.
Visa pour l'Image : 50 ans à travers l'objectif d'Eli Reed
Il fut le premier photographe noir à intégrer la prestigieuse agence Magnum. En 50 ans de carrière, Eli Reed a parcouru le monde. Un long chemin depuis son Amérique natale. "A Long Walk Home ", c’est le titre de la rétrospective qui lui est consacrée jusqu’au 13 septembre à Perpignan dans le cadre de "Visa pour l’Image".
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : J-M.Escafre / F.Jobard / A.Vaillant
"Si je devais mourir demain, j'aimerais être sûr que j'ai exprimé ce que je ressens du monde". Eli Reed est un homme de conviction. Du Moyen-Orient à l’Afrique en passant par l’Amérique du Sud, le photoreporter a été le témoin des conflits et des grands événements qui ont jalonné ces cinquante dernières années.
Mais c’est son propre pays - les Etats-Unis- qui l’a le plus inspiré. En 1988, Eli Reed participe à un documentaire sur les enfants pauvres aux USA. "Poorest in the Land of Plenty" ("Les plus pauvres au pays de l’abondance") montre les ravages du chômage et de la misère sur des millions de jeunes Américains parmi lesquels beaucoup sont noirs.
Aujourd’hui âgé de 69 ans, Eli Reed enseigne la photographie à l’Université d’Austin au Texas. L’une de ces grandes satisafctions ces dernières années : avoir pu rencontrer le premier président noir américain. Barack Obama qu’il a photographié à trois reprises et qu’il compare à l’un de ses héros de jeunesse, John Wayne.
"Eli Reed, A Long Walk Home”
Jusqu’au 13 septembre au Couvent des Minimes dans le cadre de Visa pour l’Image.
Entrée libre.
"Si je devais mourir demain, j'aimerais être sûr que j'ai exprimé ce que je ressens du monde". Eli Reed est un homme de conviction. Du Moyen-Orient à l’Afrique en passant par l’Amérique du Sud, le photoreporter a été le témoin des conflits et des grands événements qui ont jalonné ces cinquante dernières années.
Mais c’est son propre pays - les Etats-Unis- qui l’a le plus inspiré. En 1988, Eli Reed participe à un documentaire sur les enfants pauvres aux USA. "Poorest in the Land of Plenty" ("Les plus pauvres au pays de l’abondance") montre les ravages du chômage et de la misère sur des millions de jeunes Américains parmi lesquels beaucoup sont noirs.
Photographe engagé
La communauté afro-américaine lui a inspiré également un livre, "Black in America", dans lequel Reed montre vingt ans de lutte des Noirs pour se faire une place dans la société américaine. Lors de ces manifestations parfois violentes, sa couleur de peau n’a pas toujours été un atout, bien au contraire. "Pour les manifestants noirs, j'étais d'abord une cible en tant que journaliste", raconte-t-il, "si tu es blanc, tu es toléré, mais si tu es noir, tu devrais rejoindre le cortège".Aujourd’hui âgé de 69 ans, Eli Reed enseigne la photographie à l’Université d’Austin au Texas. L’une de ces grandes satisafctions ces dernières années : avoir pu rencontrer le premier président noir américain. Barack Obama qu’il a photographié à trois reprises et qu’il compare à l’un de ses héros de jeunesse, John Wayne.
"Eli Reed, A Long Walk Home”
Jusqu’au 13 septembre au Couvent des Minimes dans le cadre de Visa pour l’Image.
Entrée libre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.