"Brassens ou la liberté" à la Cité de la Musique de Paris
Ah! la Jeanne ("La canne de Jeanne", album "Le Vent" de 1953), repasseuse de 30 ans son aînée; et Marcel Planche, peintre en carrosserie, "L'Auvergnat" (extrait des "Sabots d'Hélène", album de 1954) au grand coeur; sans oublier "Le gorille" et combien d'autres en tant d'année de carrière ! La Cité de la musique a voulu, au-delà des images stéréotypées, faire découvrir sous un angle inédit et parfois surprenant l'oeuvre de Georges Brassens. Elle a demandé au dessinateur et auteur Joann Sfar (le père du "Chat du Rabbin" mais aussi réalisateur d'un premier long-métrage consacré à Serge Gainsbourg) ainsi qu'à la journaliste Clémentine Deroudille, de transmettre leur passion pour l'artiste. Les commissaires proposent un parcours à la fois ludique et didactique, incitant à la déambulation au milieu d'une forêt d'arbres. Où le public découvrira de nombreux documents inédits, manuscrits et carnets exceptionnellement confiés par la famille et les proches du chanteur. Mais également des sons d'archives, des photographies, des guitares et des images de Georges avec Jeanne et Marcel dans leur petite maison de l'impasse Florimond, à Paris, cohabitant de façon plus qu'improbable pendant plus de 20 ans. Et pour Clémentine Deroudille, à coup sûr, Georges Brassens "c'était LE punk de l'époque... !".
A voir aussi sur Culturebox :
- Jimi-Hendrix-40-ans-déjà
- Une-exposition-David-Bowie-à-Poitiers
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.