"Paris-Dehli-Bombay" au Centre Pompidou à Paris
Une cinquantaine d'artistes, deux tiers des oeuvres spécialement conçues et produites pour l'exposition. Le pari était ambitieux. Il a été formidablement relevé. Les artistes indiens et français sélectionnés ont travaillé ensemble pour nous livrer leur perception de l'Inde. De la politique à la religion en passant par l'identité liée aux castes ou l'urbanisme, ils apportent des éclairages sur l'Inde d'aujourd'hui. C'est pour les visiteurs l'occasion d'apprendre à mieux connaitre ce pays qui fascine français et européens. Car l'Inde, plus grande démocratie du monde, acteur économique de premier rang et deuxième pays le plus peuplé de la planète a aussi une scène artistique foisonnante. Malgré cela, les commissaires ne se sont pas contentés d'aller chercher des oeuvres en Inde. Non. Les artistes indiens sont venus en résidence en France travailler aux côtés d'un artiste français et vice-versa. Les oeuvres se répondent. Les artistes échangent à travers leur art. Il s'agit donc de provoquer la rencontre des cultures par celle des artistes. La plupart des artistes français invités ne s'étaient jamais rendus en Inde et, à l'occasion de ce projet, beaucoup y sont allés pour la première fois. D'autres ont aussi choisi délibérément de ne pas faire le voyage, une manière pour eux de ne pas céder à l'exotisme. Car avec "Paris-Dehli-Bombay" on est loin des clichés sur l'Inde. Des historiens de l'art et des commissaires d'exposition indiens, ainsi que des sociologues, des politologues, des philosophes, des anthropologues des deux pays ont été consultés et ont travaillé ensemble pour participer à l'élaboration de cette exposition. Résultat, "Paris-Dehli-Bombay" s'impose comme un nouveau concept d'exposition et comme la plus grande en Europe jamais consacrée à l'art contemporain indien.
- A voir aussi sur Culturebox :
- Indian-highway-IV--exposition-de-l'art-indien-ontemporain-au-MAC-de-Lyon
- L'exposition-la-route-de-la-soie-Saatchi-gallery-ouvre-au-Tri-postal
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.