Robert Combas : son univers déjanté dans l'écrin cossu du château de Chamarande
Reportage France 3 Paris Île-de-France : P. Sorgues / M. Laban / Y. Zysman / L. Comiot
"Je ne suis pas d'accord avec cette société depuis que je suis né"
Ses dessins sont faussement enfantins, sa peinture est libre et inspirée. Dès son entrée aux Beaux-Arts de Montpellier en 1975, Robert Combas propose une esthétique novatrice. Prenant le contre-pied de l'art conceptuel, l'enfant de Sète réfléchit à l'utilisation de l'espace et de la couleur, offrant une nouvelle voie à la figuration. Avec Ben et Di Rosa, ils lancent une esthétique novatrice, la "figuration libre" qui révolutionnera l'art dans les années 1980. En parallèle, le jeune Combas forme un groupe de rock avec Ketty et son ami Buddy, les "Démodés". Prenant le parti pris de la figuration, Combas veut nous dire quelque chose de ce monde, de cette société avec laquelle il n'a jamais été d'accord.Je ne suis pas d'accord avec cette société depuis que je suis né. Moi, ce que je veux c'est foutre la merde dans le bon sens du terme. A un moment donné on est obligé d'être radical pour pouvoir continuer à vivre et aussi à faire marcher les choses.
Robert CombasCombas à Chamarande
Le domaine de Chamarande, un cadre inattendu pour une exposition "déjantée". Combas travaille sur place, s'inspirant de l'architecture et de l'ambiance des lieux. Sa compagne depuis 30 ans, Geneviève Boteilla est présente et exprime ce qui définit le mieux selon elle Robert Combas : "la liberté. C'est un artiste qui n'a aucune stratégie. Il est juste dans l'instant, dans l'impulsion et puis parfois, il a des impulsions destructrices. La création, la destruction, ça va souvent ensemble."
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