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[Feuilleton] Le musée Grévin a ouvert sa première succursale en Asie, à Séoul

Le musée Grévin a désormais une succursale en Asie, à Séoul, la capitale de la Corée du Sud. De nombreuses personnalités internationales y côtoient des gloires locales. Cette ouverture est l'occasion de revenir sur l’histoire et sur les coulisses de ce musée qui a vu le jour à Paris en 1882.
Article rédigé par franceinfo
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  (Capture d'écran France 3)

Chaque année, 800 000 visiteurs viennent découvrir les célèbres statues de cire du musée installé au 10 Boulevard Montmartre dans le 9e arrondissement de Paris. Mais depuis quelques années, le musée a fait des petits à travers le monde.

Episode 1 : Grévin version sud-coréenne

Un établissement sud-coréen a ainsi été inauguré le 29 juillet dernier. Il s'agit du troisième musée Grévin ouvert à l'étranger après Montréal en 2013 et Prague en 2014. Les visiteurs peuvent désormais approcher de près les répliques de la reine Elizabeth II, de Tom Cruise, de Sylvester Stallone, de Madonna mais aussi du Président chinois Xi Jinping ou du roi du buzz sur internet, le Coréen Psy, créateur du "Gangnam Style". En tout, 80 personnages ont été tout spécialement créés pour la Corée du Sud.

Le groupe français à la tête du musée Grévin, la Compagnie des Alpes, entend capitaliser de plus en plus à l'étranger. Il a investi douze millions et demi d'euros pour Séoul. Un autre projet verra le jour en 2016 en Suisse, autour de la personnalité de Charlie Chaplin. La Chine est également en ligne de mire.

Reportage : M. de Bohan / F. Bobin / Y. Zysman / E. Riou


Episode 2 : Arthur Meyer, le créateur du Musée Grévin

 
Le musée Grévin compte 2000 statues de cire mais il en manque peut-être une, celle du créateur de ce lieu unique. Nommé Arthur Meyer, c’est ce journaliste qui a eu l’idée de créer un "journal platsique", sorte de galerie de personnages en 3D pour ses lecteurs de l’époque (même si en 1882, ce terme n’existait pas !). Et c'est à Alfred Grévin, dessinateur-caricaturiste, qu'il a confié la réalisation des personnages. À son ouverture, le musée compte 150 figures de cire exposées dans les quatre salles et souterrains du musée, dont 72 représentent des personnalités célèbres.

 

Episode 3 : La vie d’un mannequin tient à un cheveu

Après le choix des attitudes, des mimiques, les personnages du musée Grévin commencent à prendre… « figure humaine ». Ce qui leur donnera une apparence encore plus proche de la réalité, ce sera les cheveux. Des cheveux naturels que les coiffeurs spécialisés implantent un à un comme pour un traitement capillaire.

Plus qu’un détail pour les Coréens qui y attachent une particulière importance, les coupes doivent être impeccables et les mèches soigneusement agencées. 

Dernier épisode : l’habillage


Avant le grand départ pour Séoul, le visage, la coiffure, le maquillage étant parfait - et ressemblant - reste la dernière étape de la réalisation d’un mannequin de cire façon Grévin : l’habillage. Comme pour les étapes précédentes, rien ne sera négligé. Le moindre détail du costume des stars, chemise, chaussures, robes, sera étudié et reproduit à l’identique. Pour que la copie soit plus proche encore de l’original, certains modèles ont même donné leurs propres vêtements. Mais c’est en pièces détachées que chacun rejoindra Séoul, question d’encombrement.

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