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Le David de Michel-Ange dans une pub pour les armes : l'Italie est contre
Le ministre italien de la Culture Dario Franceschini a réclamé samedi le retrait d'une publicité de la société américaine d'armement Arma Lite qui utilise l'image détournée du David de Michel-Ange.
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"L'image publicitaire du David armé est une offense et enfreint la loi. Nous allons agir contre la société américaine pour qu'elle retire tout de suite sa campagne" publicitaire, a tweeté le ministre dans l'après-midi.
"Un choix de mauvais goût"
Toute image du David, sculpture monumentale en marbre conservée depuis 1873 dans la Galerie de l'Accademia à Florence, est protégée par des droits de reproduction et son utilisation à des fins publicitaires est subordonnée, sur le plan légal, à l'obtention d'une autorisation de l'Etat italien, moyennant le paiement d'une somme précise alors qu'Arma Lite n'a apparemment envoyé aucune demande officielle.
"La loi dit que la valeur esthétique de l'oeuvre ne peut pas être dénaturée. Dans ce cas, non seulement il s'agit d'un choix de mauvais goût mais en plus totalement illégal", a souligné Angelo Tartuferi, directeur de l'Académie, cité par le journal Repubblica dans son édition de Florence.
L'immagine pubblicitaria del Davjd armato offende e viola la legge. Agiremo contro l'azienda americana che deve ritirare subito la campagna
— Dario Franceschini (@dariofrance) March 8, 2014
Avant lui, la surintendance des beaux arts de Florence avait dénoncé un photomontage du David de Michel-Ange utilisé par Arma Lite, société basée dans l'Illinois, pour faire la publicité d'un énorme fusil d'assaut de plus de 3.000 dollars, avec la mention "A work of art" (une oeuvre d'art). La surintendante Cristina Acidini a annoncé une mise en demeure judiciaire pour obtenir le retrait immédiat de toutes les images détournant le chef d'oeuvre du maître italien de la Renaissance."Un choix de mauvais goût"
Toute image du David, sculpture monumentale en marbre conservée depuis 1873 dans la Galerie de l'Accademia à Florence, est protégée par des droits de reproduction et son utilisation à des fins publicitaires est subordonnée, sur le plan légal, à l'obtention d'une autorisation de l'Etat italien, moyennant le paiement d'une somme précise alors qu'Arma Lite n'a apparemment envoyé aucune demande officielle.
"La loi dit que la valeur esthétique de l'oeuvre ne peut pas être dénaturée. Dans ce cas, non seulement il s'agit d'un choix de mauvais goût mais en plus totalement illégal", a souligné Angelo Tartuferi, directeur de l'Académie, cité par le journal Repubblica dans son édition de Florence.
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