Une exposition Camille Claudel à l'hôpital psychiatrique où elle a fini sa vie
Un destin qui fascine
Avant Juliette Binoche et le cinéaste Bruno Dumont en 2013, il y avait eu en 1988 Isabelle Adjani et Bruno Nuytten. La personnalité et l'entourage de Camille Claudel justifient l'intérêt pour cette scuptrice. Bien que dotée d'un génie original, elle fut écrasée par les personnalités de deux hommes : le scupteur Rodin, à la fois son maître et son amant, et l'écrivain Paul Claudel, son frère écrivain au catholicisme révélé.
La personnalité et l'histoire de Camille Claudel posent avec éclat les questions essentielles : quels sont les rapports entre l'art et la folie ? Quel est la place de l'amour dans le processus de création ? Quel rapport entretiennent l'art et le divin ?
Réclusion
Il y a 100 ans, en 1913, Camille Claudel était internée pour ne plus jamais retrouver la liberté. Avec son entrée à l'hôpital de Montfavet, se refermait sa période artistique. Elle devait mourir là, trente ans plus tard puis son corps était jeté à la fosse commune. Un cénotaphe porte pourtant son nom au cimetière de la petite ville. L'exposition qui se tient à l'hôpital psychiatrique est aussi l'occasion de découvrir le travail artistique des actuels patients de l'établissement.
Exposition au musée Les Arcades du centre hospitalier de Montfavet, du 30 mars au 2 juin 2013.
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