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Victoire d'Ai Weiwei dans son bras de fer avec Lego

Cet automne, le fabricant des fameuses briques en plastique Lego a refusé d'approvisionner directement l'artiste dissident chinois Ai Weiwei pour la création d'"oeuvres politiques". Ce refus de la firme danoise lui a valu d'essuyer une vive controverse sur les réseaux sociaux. Mercredi, Lego s'est engagé à ne plus mettre son nez dans les affaires de ses gros clients.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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L'artiste dissident chinois Ai Weiwei le 1er janvier 2016 à Athènes.
 (Orestis Panagiotou /EFE/Newscom/MaxPPP)
Lego a annoncée qu'à partir de ce mois de janvier il n'exigerait plus de connaître à l'avance l'usage auquel sont destinées ses briques vendues en grande quantité, et ce afin d'éviter les "malentendus".

"A compter du 1er janvier, le groupe Lego ne demande plus la thématique envisagée lors de la vente de brique Lego en gros destinée à des projets spécifiques", précise l'entreprise dans un communiqué.

"Les clients seront priés de préciser, s'ils désirent exposer leurs créations Lego en public, que le groupe Lego ne soutient ni n'approuve le projet concerné", ajoute-t-elle.

Artiste polyvalent, peintre, sculpteur et plasticien, Ai Weiwei est aussi connu pour ses critiques du gouvernement chinois. M. Ai avait déjà utilisé des briques Lego en 2014, afin de créer des portraits géants de dissidents politiques du monde entier, pour une exposition organisée dans l'ancienne prison américaine d'Alcatraz.

Il a également utilisé en 2015 des briques obtenues grâce à une collecte auprès de fans pour l'exposition "Andy Warhol-Ai Wei Wei" à Melbourne, en Australie.

Réagissant à l'annonce de Lego, l'artiste a écrit sur Twitter: "Belle décision #libertéd'expression".


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