Sortez de l’ordinaire pour les Journées du patrimoine
Actualité politique oblige, vous pourrez commencer vos visites parisiennes par le siège du Parti socialiste, rue de Solférino, ouvert aujourd’hui jusqu’à 17h. C’est le premier secrétaire par intérim en personne qui fera office de guide, Harlem Désir organise même un vote "test" pour les primaires citoyennes. Le principal parti d’opposition ferait-il parti du patrimoine ?
Historiens du dimanche ou simples passants, vous pourrez ensuite enchaîner avec une promenade en bus des années 30. La RATP propose une série de visites au départ de la station gare de Lyon. Si vous préférez le rail, plongez sous terre avec les guides de la régie des transports parisiens, vous saurez enfin d’où vient le carrelage blanc des stations de métro, pourquoi on trouve différents styles d’architecture ou encore qui est ce lapin qui se fait pincer les doigts.
Suite de la visite à la Bibliothèque nationale de France, accédez à ses coulisses : livres rares et ateliers de restauration au programme. Il se murmure que l’Enfer est accessible, cet espace où sont gardés les ouvrages interdits à la lecture au XIXème siècle, remisés car "contraires au bonnes mœurs", tout un programme.
Au Grand palais vous pourrez pédaler sur des vélos équipés de dynamos, et c’est de l’art, dans le cadre d’une œuvre participative de Yann Toma dédiée au Japon d’après la catastrophe de Fukushima. Votre coup de pédale sera comptabilisé sur un écran et à la force de vos mollets vous alimenterez des ampoules géantes.
Un peu plus loin des grands centres patrimoniaux, en Lorraine la ligne Maginot ouvre ses portes blindées aux visiteurs tout le week-end, si vous n’êtes pas claustrophobes. Découvrez les ouvrages du ministre de la guerre André Maginot : ses lignes de train sous-terraines ou ses immenses bunkers tout équipés.
Les lieux les plus courus sont traditionnellement ceux du pouvoir, ceux dont l’accès est très surveillé le reste de l’année, pêle-mêle le Sénat, l’Assemblée nationale ou l’Elysée. Bientôt les locaux de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) à Levallois-Perret peut-être ?
Pierre Breteau
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