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10 ans après son classement à l’UNESCO, la citadelle Vauban de Neuf-Brisach devient un musée du street art
C’est un lieu exceptionnel inscrit depuis 2008 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. La citadelle Vauban de Neuf-Brisach dans le Haut-Rhin abrite désormais le deuxième Musée des arts urbains et du street art de France. 1200m2 d’espaces intérieurs et plus de 2km de galeries ont été confiés à des artistes de rue reconnus comme Seth, Levalet, Mesnager ou Denis Meyers.
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Reportage : M. Pouchin / V. Roy / G. Rochais
A Neuf-Brisach, les engins militaires ont fait place aux bombes de peinture. Les fortifications conçues par Vauban à la toute fin du 17e siècle pour protéger la ville prennent des couleurs. Douze street artists internationaux se sont vus confier les murs des casemates et des 2,4 kms de galeries de l’édifice inscrit depuis 10 ans au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Un anniversaire qui coïncide avec un autre événement : l’inauguration ce 7 juillet 2018 d’un deuxième Musée des arts urbains et du street art (Mausa). Un an presque jour pour jour après les forges de Baudin dans le Jura, c’est un autre lieu emblématique de notre patrimoine national qui est investi par le Street Art.
Chacun des 12 artistes en résidence a pu s’approprier les lieux selon sa sensibilité et les messages qu’il souhaite faire passer. Pour l’Anglais Guy Denning, le thème retenu est le réchauffement climatique. Pour Seth, le Français, c’est l’enfant qui sommeille en nous qui s’épanouit sur les murs chargés d’histoire de la forteresse. Une histoire que le Belge Denis Meyers a décidé de raconter à travers une galerie de portraits des habitants des lieux. Des "locaux"qui lui ont livré des anecdotes, des souvenirs, illustrés par une multitude de mots tracés sur les briques du bâtiment. Sous les bombes des grapheurs, l’endroit se métamorphose.
Inauguré le 8 juillet 2017 le premier Musée des arts urbains et du street art installé sur le site industriel des Forges de Baudin dans le Jura, a accueilli 15 000 visiteurs dès ses premiers mois d'existence.
A Neuf-Brisach, les engins militaires ont fait place aux bombes de peinture. Les fortifications conçues par Vauban à la toute fin du 17e siècle pour protéger la ville prennent des couleurs. Douze street artists internationaux se sont vus confier les murs des casemates et des 2,4 kms de galeries de l’édifice inscrit depuis 10 ans au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Un anniversaire qui coïncide avec un autre événement : l’inauguration ce 7 juillet 2018 d’un deuxième Musée des arts urbains et du street art (Mausa). Un an presque jour pour jour après les forges de Baudin dans le Jura, c’est un autre lieu emblématique de notre patrimoine national qui est investi par le Street Art.
Chacun des 12 artistes en résidence a pu s’approprier les lieux selon sa sensibilité et les messages qu’il souhaite faire passer. Pour l’Anglais Guy Denning, le thème retenu est le réchauffement climatique. Pour Seth, le Français, c’est l’enfant qui sommeille en nous qui s’épanouit sur les murs chargés d’histoire de la forteresse. Une histoire que le Belge Denis Meyers a décidé de raconter à travers une galerie de portraits des habitants des lieux. Des "locaux"qui lui ont livré des anecdotes, des souvenirs, illustrés par une multitude de mots tracés sur les briques du bâtiment. Sous les bombes des grapheurs, l’endroit se métamorphose.
Inauguré le 8 juillet 2017 le premier Musée des arts urbains et du street art installé sur le site industriel des Forges de Baudin dans le Jura, a accueilli 15 000 visiteurs dès ses premiers mois d'existence.
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