À La Seyne-sur-Mer, deux œuvres de street-art sont en lice pour décrocher le titre de la plus belle fresque murale de France

Pour la dixième année consécutive, le Golden Street-Art récompense les plus belles œuvres d’art urbain de France. Deux fresques, qui égayent les façades de La Seyne-sur-Mer, ont passé la première sélection.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
"Lou Pescaïre" qui signifie "pêcheur amateur " en provençal est l'une des deux fresques retenues pour le Golden Street-Art. (FRANCE 3 PROVENCE-ALPES)

Concours national organisé par le site internet trompe-l’œil.info, spécialiste des fresques murales, le Golden Street-Art distingue, à partir du mois de janvier, les créations réalisées l’année précédente. Pour 2023, 55 fresques ont été sélectionnées. Dix seront en finale à l’issue d’un vote sur internet qui se clôture le 4 février prochain.

À La Seyne-sur-Mer, La Maestra et Lou Pescaïre sont les deux fresques retenues pour cette compétition. Elles rayonnent depuis quelques mois sur les murs de la ville.

font partie des 55 œuvres sélectionnées pour le concours Golden Street-Art.
Deux fresques murales de La Seyne-sur-Mer font partie des 55 œuvres sélectionnées pour le concours Golden Street-Art. (FRANCE 3 PROVENCE-ALPES / S. Bouillot / J. Fuster / A. Martiniky / D. Terrade)

L’œuvre de l’artiste argentin Juanjo Surace qui représente une femme jouant d’un drôle d’instrument de musique (mi-flûte, mi-harpe, mi-trombone) embellit la façade du conservatoire. Lou Pescaïre, qui signifie "pêcheur amateur" en provençal, est une création de deux artistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sock et Tetal. "C’est un pêcheur vraiment emblématique d’ici. Du coup, les riverains arrivent à s’identifier. Ils le prennent même comme un symbole de leur ville", raconte l’un des créateurs, Tetal.

Ces deux fresques ont vu le jour cet été dans le cadre de la 3e édition du festival d’art urbain MiniFest. Depuis trois ans, La Seyne-sur-Mer est un véritable spot pour les graffeurs de renommée nationale et internationale. Une quarantaine d’œuvres et de fresques colorent désormais certains bâtiments du centre-ville.

Un musée à ciel ouvert

La ville est devenue un musée à ciel ouvert. Ces œuvres sont aussi un atout touristique. En flashant un QR code, les touristes peuvent retrouver sur une carte interactive les lieux où se situent les fresques. "Ça génère un attrait économique. C’est également un projet pédagogique avec les écoliers qui viennent voir les œuvres. Et ça reprend aussi notre philosophie de redonner des couleurs au centre-ville", explique Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer.

La Marianne du street artiste Snake est l'une des 40 fresques à découvrir à La Seyne-sur-Mer. (FRANCE 3 PROVENCE-ALPES)

Pour décrocher le prix de la plus belle fresque, les deux œuvres murales de La Seyne-sur-Mer doivent d’abord passer le cap de la première sélection. C’est-à-dire être dans les dix premières à avoir le plus de "J’aime" sur la page Facebook du concours. Les votants ont jusqu’au 4 février pour s’exprimer. Les finalistes seront départagés à l’issue du vote d’un jury de photographes et d’internautes.

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