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Banksy est-il l'auteur d'un pochoir de soutien aux gilets jaunes à Bordeaux ?

Pastiche ou original ? Un pochoir évoquant la "Petite fille au ballon" de Banksy, revêtue cette fois-ci d'un gilet jaune et le bras levé avec la main arrachée et ensanglantée, a fait son apparition vendredi 14 février sur un mur de Bordeaux, l'un des bastions du mouvement. Pour l'instant, le street artist n'a rien revendiqué.

franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)

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Publié le 18/02/2019 16:23 Mis à jour le 26/02/2019 14:51

Temps de lecture : 1 min

Ce pochoir d'une petite fille en gilet jaune apparue vendredi 15 février à Bordeaux est-elle l'oeuvre de Banksy ?
(Mehdi Fedouach / AFP) — Ce pochoir d'une petite fille en gilet jaune apparue vendredi 15 février à Bordeaux est-elle l'oeuvre de Banksy ? (Mehdi Fedouach / AFP)

Même si de lourds doutes planent sur son authenticité, l'oeuvre agite les réseaux sociaux, qui veulent y voir un possible soutien du mystérieux artiste de Bristol aux luttes des "gilets jaunes", dont la ville de Bordeaux est l'un des rendez-vous incontournables chaque samedi.
https://www.instagram.com/p/Bt81YtJFVJ1/
Tout aussi photographié par les Bordelais et les touristes que cette petite fille du Cours d'Albret, un pochoir évoquant cette fois-ci le "rat anarchiste" cher au mystérieux graphiste, a été repéré place de la Bourse, lieu de rendez-vous des "gilets jaunes" avant leurs manifestations.

A la place du "A" encerclé, symbole de l'anarchie, le rôdeur brandit une pancarte proclamant "RIC", évocation du fameux référendum citoyen que réclament les "gilets jaunes".

https://twitter.com/lottiechen/status/1097466952493289472

Des images apparues peu après un concert de Massive Attack

Gros doute cependant: l'artiste n'a pas pour l'instant revendiqué ces oeuvres sur son site internet ou sur les réseaux sociaux.

Mais ceux qui veulent y croire soulignent que les images sont apparues peu après un concert donné jeudi 14 février à Bordeaux par le groupe britannique Massive Attack, dont l'un des membres, Robert Del Naja ou 3D, est soupçonné d'être le mystérieux graffeur.

En attendant, les services de propreté de la ville n'avaient encore rien effacé lundi, ont constaté des journalistes de l'AFP.