Clet Abraham, l'homme qui fait sourire les panneaux de signalisation
Et si la signalisation urbaine revêtait des figures et des couleurs différentes que celles que l'on a apprises dans le code de la route, c'est la démarche de Chet Abraham, un street artiste bien intentionné.
De passage à Mulhouse, le trublion du système n'a pu s'empêcher de poser sa griffe dans la fameuse rue du Sauvage
Reportage : N. Meyer / S. Gaudry / A. Ahmed
Poésie urbaine
Clet aime élargir les cadres, faire tomber les murs et surtout donner un autre visage à la ville d'aujourd'hui. Juché sur son vélo, il lui suffit d'une journée pour transfigurer des dizaines de panneaux de signalisation. Et subitement, l'interdit devient amour, l'injonction devient poésie, et le sens giratoire une manière de faire passer des messages sans jamais dénaturer le sens des panneau. "Je cherche la visibilté et une complicité avec les gens", explique-t-il à un piéton. Des stickers qui ont fait le tour du monde
Sens interdits, flèches directionnelles ou voies sans issue, Clet Abraham commence à détourner les panneaux en 2010 à Florence où il vit.Aujourd'hui, ses stickers sont présents dans les rues des plus grandes villes d'Europe telles que Paris, Londres, Rome, Turin, Milan, Barcelone, Berlin faisant de lui un artiste de renommée mondiale.
Son travail traverse la rue et se trouve aussi exposé dans des bâtiments officiels. Jusqu'à la fin septembre, la Galerie Orlinda Lavergne expose et vend ses oeuvres.
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