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En attendant son procès, M.Chat se repose sur l'île de Ré

Thoma Vuille alias M. Chat, 37 ans, comparaîtra le 29 octobre prochain au tribunal correctionnel de Paris pour avoir refusé de payer les 1800 euros de dommages et intérêts que lui demande la RATP pour des "dégradations" commises à la station de métro Châtelet. En attendant sa comparution il est venu s'exiler sur l'île de Ré.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
M.Chat prend le soleil sur la plage de l'ïle de Ré
 (France 3 / Culturebox)

Une équipe de France 3 La Rochelle l'a retrouvé. Et franchement un M. Chat qui orne les murs des blockaus c'est plutôt pas mal.

Reportage : M. Mercier  / M. Millet / J. Deba

Une vraie vie de Chat 

Depuis sa naissance, en 1997, M. Chat a grandi au clair de lune, fait le mur, est revenu à la maison, s'est un peu assagi mais continue d'être un sacré farceur. Son grand sourire est même entré au musée et dans les galeries. Une belle aventure sympathique qui, au fur et à mesure de sa notoriété internationale, lui a donné ses lettres de noblesse dans le paysage du street art. 

Un Chat chahuteur et chahuté 

Mais aujourd'hui, la jolie sphère de M. Chat est entâchée d'une réaction assez primaire de la part de la RATP. La régie des transports parisiens n'a pas apprécié les graffitis qui ornent les murs en travaux de la station "Châtelet" et le poursuit pour "dégradations". Elle lui réclame 1800 euros de dommages et intérêts. Un coup de griffe que Thoma Vuille, le papa du matou, a du mal à comprendre. "Je ne suis pas quelqu'un de malveillant, je respecte les gens et les lieux où je peins. Je suis passé plusieurs fois à Châtelet il y a trois mois alors que les travaux commençaient. J'ai trouvé les murs gris, tristes, et de toutes façons je savais qu'ils allaient recouvrir mes graffitis par du carrelage" déclare-t-il au Parisien  Ces derniers temps, la vie de M. Chat n'est décidément pas très ronronnante... 
 


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