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Le Festival Graffiti Jam signe son retour avec une fresque géante signée par une quinzaine d'artistes bretons

Une quinzaine de pointures du graff ont créé une seule et même fresque géante à Landerneau. Le thème choisi : la jungle et les pyramides incas. Leur terrain de jeu : un ancien magasin de bricolage dans une friche commerciale.

Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Une fresque géante réalisée par une quinzaine de graffeurs à Landerneau (France 3)

Après deux éditions annulées à cause de la pandémie de Covid-19, le sourire est sur tous les visages avec le retour cette année du Festival Graffiti Jam. Un événement organisé par l’association landernéenne Outlinerz dédiée aux cultures urbaines à Landerneau.

Une œuvre collective

C'est un atelier à ciel ouvert qui s'est donc ouvert pour la réalisation d'une fresque XXL sur un mur de 200 mètres carrés. 200 bombes de toutes les couleurs maniées avec la plus grande dextérité par une quinzaine de street-artistes bretons. Chacun d'eux apporte sa petite pierre à l'édifice pour réaliser cette oeuvre collective autour du thème de la jungle et des pyramides incas. Chaque graffeur a son style, sa patte ou un message à porter.

Le monde de l'art est comme ça. Il y en a qui veulent choquer, il y en a qui veulent faire pleurer les gens. Moi c'est selon l'inspiration du moment.

Kaz

street-artiste de Lorient

Une fresque géante à Landerneau
Une fresque géante à Landerneau Une fresque géante à Landerneau

Un moment de partage avec le public

Cet événement est une belle occasion de mettre un peu de couleurs dans la ville de Landerneau. C'est la mairie qui a donné l'autorisation de graffer dans cette friche commerciale sur les locaux d'un ancien magasin de bricolage qui fut récemment un centre de vaccination. Le bâtiment est promis à une démolition imminente. 

Ezra, graffeur autodidacte, a commencé un lettrage en trois dimensions à main levée et profite du moment pour faire un peu de pédagogie sur ce qu'on appelle le street-art. Une technique à part. Pak One de Brest a lui choisi le graff pour avoir plus de proximité avec les gens, caressant le souhait de toucher toutes les classes sociales.

En sortant des beaux-arts, vous voyez très bien que l'art contemporain n'est pas assez vivant, trop réservé à une élite.

Pak One

graffeur de Brest

Le public était invité à suivre l'évolution de la fresque et mettre la main à la pâte. La fresque doit ête achevée en cette fin de journée du 10 avril..

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