Cet article date de plus d'onze ans.
Le "photograffeur" JR fait le mur à Berlin
Dans le cadre de son projet artistique "Wrinkles of the City" ("Les rides de la ville") entamé il y a 5 ans, l'artiste français JR installe actuellement des portraits géants de personnes âgées sur les façades de Berlin.
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Un projet autour du monde
Les murs d'une dizaine de bâtiments berlinois ont déjà été recouverts, parfois dans des endroits insolites comme sur un petit château d'eau ou sur un immeuble au milieu d'un terrain vague près de l'Alexanderplatz. En tout, le projet concernera une vingtaine de bâtiments.
Connu pour les portraits géants qu'il affiche aux quatre coins de la planète depuis plus de dix ans maintenant, JR, qui s'autoproclamme "Photograffeur", a déjà orné dans le cadre de ce projet "Wrinkles of the City" les murs de Los Angeles, Carthagène, Shangai et Cuba. Les murs ont des rides
"Je travaille dans des villes qui ont une histoire forte, dont les murs ont des rides qui parlent, comme les rides des personnes que je photographie", explique l'artiste de 29 ans. "C'est le regard de ma génération sur les personnes âgées. Eux qui ont été témoins de choses qu'on a étudiées à l'école. Et qui d'ici 10, 15 ans auront disparu", ajoute-t-il. "C'est un dialogue intéressant entre deux générations".
Pour son travail, il va d'abord à la rencontre des personnes de la ville où il travaille, un peu au hasard. Il réalise des interviews de chacun et les prend en photo avec leur accord. Puis, avec son équipe mélangeant bénévoles et assistants, il colle ses photographies bande par bande, s'aidant d'échafaudages ou de grues.
Les impressions ont été réalisées à Paris, et les façades choisies ont été d'abord reproduites en trois dimensions pour calculer la surface à recouvrir, qui peut atteindre plusieurs centaines de mètres carrés.
Les murs d'une dizaine de bâtiments berlinois ont déjà été recouverts, parfois dans des endroits insolites comme sur un petit château d'eau ou sur un immeuble au milieu d'un terrain vague près de l'Alexanderplatz. En tout, le projet concernera une vingtaine de bâtiments.
Connu pour les portraits géants qu'il affiche aux quatre coins de la planète depuis plus de dix ans maintenant, JR, qui s'autoproclamme "Photograffeur", a déjà orné dans le cadre de ce projet "Wrinkles of the City" les murs de Los Angeles, Carthagène, Shangai et Cuba. Les murs ont des rides
"Je travaille dans des villes qui ont une histoire forte, dont les murs ont des rides qui parlent, comme les rides des personnes que je photographie", explique l'artiste de 29 ans. "C'est le regard de ma génération sur les personnes âgées. Eux qui ont été témoins de choses qu'on a étudiées à l'école. Et qui d'ici 10, 15 ans auront disparu", ajoute-t-il. "C'est un dialogue intéressant entre deux générations".
Pour son travail, il va d'abord à la rencontre des personnes de la ville où il travaille, un peu au hasard. Il réalise des interviews de chacun et les prend en photo avec leur accord. Puis, avec son équipe mélangeant bénévoles et assistants, il colle ses photographies bande par bande, s'aidant d'échafaudages ou de grues.
Les impressions ont été réalisées à Paris, et les façades choisies ont été d'abord reproduites en trois dimensions pour calculer la surface à recouvrir, qui peut atteindre plusieurs centaines de mètres carrés.
En 2011, JR a gagné le prestigieux prix de la fondation TED, qui récompense chaque année le travail d'un "individu exceptionnel", comptant comme précédents lauréats Bill Clinton ou Bono.
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