Le street-artiste niçois Barnabé fait un carton à l'international avec ses personnages sur toile
Si vous aimez les couleurs sur-vitaminées, les motifs ludiques et les œuvres à messages, alors vous allez adorer Barnabé. Ce jeune street-artiste est installé à Nice mais il expose partout dans le monde. Un art éphémère qu'il décline aujourd'hui sur des toiles.
Barnabé en pagaille
Dans la famille des personnages créés par l'artiste, il y a Harold, Bazile, Suzanne et toute une ribambelle de petits êtres fantomatiques, appelés "les Barnabé". Pochoirs, bombes, palette graphique... Pierre-Emmanuel Rome - de son vrai nom - utilise toutes les techniques pour créer. S'il a commencé avec des collages sauvages dans la rue, son univers très pop est aujourd'hui apprécié.
Peu à peu, sa petite famille tape dans l'œil des amateurs de street art au point qu'il décide d'adapter ses graffs sur toile. "C'est l'un des moyens les plus communs pour présenter de l'art, j'ai une attache à la toile, c'est un médium qui me plait beaucoup", assure-t-il. Bien qu'il existe une infinité de Barnabé, ils ont tous une physiologie similaire, une forme simple et reconnaissable qui devient une identité visuelle forte.
De la rue à la toile
Barnabé est un artiste prolifique : en sept ans, il a créé plus de 300 tableaux. Chaque toile est différente et l'artiste apporte à chacune un soin particulier. Certaines créations peuvent demander un mois de travail. "Sur chaque œuvre, il y a environ une quinzaine de couches à faire pour arriver à l'étape finale, c'est-à-dire le travail au pinceau", détaille-t-il.
Aujourd'hui, Barnabé expose dans le monde entier. De Dubaï à New York en passant par Singapour ou Abidjan, ses toiles sont vendues entre 3 000 et 8 000 euros. "On peut rencontrer des enfants qui sont émerveillés par les couleurs mais aussi des collectionneurs d'art qui comprennent ce que je veux transmettre", explique l'artiste.
Barnabé prévoit une exposition à Nice en 2023, avec comme thème principal sa principale source d'inspiration : les années 90.
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