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"Open Graf" : le succès d'un hôtel transformé en galerie éphémère de street art avant sa démolition

Fermé depuis la fin de l'année dernière, l'hôtel "Formule 1" de Mouilleron-le-Captif en Vendée est promis à la démolition. Mais en attendant, le groupe AGP Hôtels, propriétaire de l'établissement, a eu l'idée de livrer la bâtisse condamnée à une soixantaine d'artistes de street art invités par le collectif vendéen Ars Muralis. Déjà 9000 visiteurs se sont pressés dans l'hôtel rhabillé de graphes.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture
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Avant sa destruction, l'hôtel Formule 1" a été livré aux graffeurs. L'esposition éphémère est ouverte au public.
 (France3/Culturebox)

L'hôtel Formule 1 de Mouilleron-le-Captif, dans la périphérie de la Roche-sur-Yon en Vendée, fermait ses portes. Définitivement et dans l'indifférence générale. Mais plusieurs mois séparent la fermeture de l'hôtel de la destruction pure et simple du bâtiment. Le groupe AGP hôtels, propriétaire des murs, imagine alors une fin de carrière colorée pour son établissement bas de gamme à l'image flétrie : livrer les 32 chambres exigües de l'enseigne à une soixantaine d'artistes de street art habitués à se colleter avec les plus moches des réalités urbaines. 

Via le collectif vendéen Ars Muralis, les artistes investissent rapidement l'ancien hôtel et le transforme en une éphémère exposition d'art urbain qui est devenu un pôle d'attraction dans la région puisque plus de 9000 personnes l'ont déjà visité.

Reportage France 3 Pays de la Loire : E. Soulard / D. Raveleau / M. 

Un succés populaire

"Il n'y avait aucun cahier des charges, juste celui de faire quelque chose d'inédit, en donnant une deuxième vie à l'hôtel avant qu'il ne disparaisse" explique Mathieu Parent, directeur de l'hôtel, "il y a du graff, du collage, de la peinture, le tout d'une grande qualité".

Les 32 chambres, couloirs et façades ont été investis par une soixantaine d'artistes. Derrière chaque porte, un univers artistique différent. Une petite fille se croit dans "Alice au Pays des Merveilles", un sexagénaire photographe amateur se réjouit de cet art qui "secoue la poussière et donne un bon coup de pied au cul".

Le week-end, il a fallu élargir les horaires d'ouverture pour faire face à l'affluence de visiteurs.  

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