Cet article date de plus de sept ans.

Street Art City : un ancien site industriel de l'Allier est devenu le paradis des graffeurs

Le graff a désormais sa capitale. Street Art City, est un projet de laboratoire à ciel ouvert sur un ancien site de France Telecom à Lurcy-Lévis dans l’Allier. 22 000 m2 de façades ont été confiées à des graffeurs du monde entier. Une expérience unique désormais accessible au public.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Sur dix hectares, un hommage au Street Art.
 (France 3 / Culturebox - capture d'écran)
Reportage : P. Franco / A. Huet / N. Colombeau
C’est le destin de beaucoup de sites industriels dans les campagnes françaises. Abandonné il y a quelques années, le centre de formation de France Telecom de Lurcy-Lévis dans l’Allier pourrissait gentiment jusqu’à ce qu’une poignée de passionnés décide de le ressusciter. Depuis deux ans, le complexe de dix hectares est devenu un paradis pour les graffeurs du monde entier. Des artistes en résidence à qui l’on a confié les dix bâtiments désaffectés que compte le site.
Des oeuvres éphémères en perpétuelle évolution.
 (France 3 / Culturebox - capture d'écran)
Fresques monumentales à l’extérieur, "œuvres cellules" à l’intérieur, Street Art City permet d’expérimenter différentes techniques à grande échelle. Ainsi, dans l’ancien hôtel qui accueillait jadis le personnel en formation, chacune des 128 chambres a été transformée en atelier. Pendant un an, les graffeurs y donnent libre cours à leur imagination. Du sol au plafond, les oeuvres occupent l’espace. Des œuvres éphémères complétées par des toiles qui servent de carte de visite aux artistes et qui sont vendues à la fin de l’exercice.

Car outre sa fonction expérimentale, Street Art City a également pour vocation de révéler les jeunes talents. Un processus de création que le public peut désormais découvrir à travers des visites libres ou guidées. Les premiers visiteurs ont adoré !
  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.