Cet article date de plus de huit ans.

"Street Colors" : les esprits libres du street-art à Valbonne

Phénomène planétaire, le street-art est désormais reconnu comme un mouvement artistique à part entière. Depuis longtemps, les galeries ouvrent leur porte à cet art transgressif. L'exposition "Street Colors" à Valbonne présente, jusqu'au 30 septembre, le travail d'artistes français et étrangers. La plupart se servent de leurs créations comme d'une tribune libre.
Article rédigé par Anne Elizabeth Philibert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Fragment d'un graf de de Banksy réalisé au moment des JO de Londres
 (France3/culturebox)

Imagination débordante et haute technicité

Non loin d'Antibes, l'exposition "Street Colors" propose de découvrir le travail de différents artistes de street-art. Une dizaine d'entre eux, français ou étrangers, reconnus ou prometteurs dévoilent leurs compositions, bien loin des conventions. Ils utilisent tous les supports, toutes les techniques, tous les matériaux : papier, caisses de bois de récup, collages, pochoirs, gravures... Parmi les exposants : Mr One Teas, OTOM ou Stew pour n'en citer que quelques uns. Si leurs noms d'artistes ne parlent pas forcément au plus grand nombre, leur réalisations, d'une grande technicité en étonneront plus d'un. Comme ces portraits d'Hendrix ou de Cobain réalisés avec le pouce par OTOM.

Portrait au pouce de Jim Morisson par OTOM
 (OTOM/capture d'écran France3/culturebox)


Un art transgressif comme une tribune libre 

De véritables talents qui ne peuvent forcer que l'admiration. Ces street-artistes revendiquent une liberté de création et surtout de ton. Cet art urbain permet à certains d'exprimer leurs opinions, de prendre position sur des thèmes sociaux pertinents. Certains, au delà du propos philosophique, font passer de vrais messages politiques, comme ce dessin incisif de Banksy :. un jeune à capuche voleur d'un anneau des J.O en guise de bras d'honneur au Comité d'Organisation des Jeux de Londres en 2012.


Reportage : Nathalie Jourdan - Esmeralada Terpereau - Thomas Gauthier 

 

Parti de la rue dans les 70s avec les graffitis (notamment dans le métro New Yorkais), ce mouvement underground a déboulé en Europe dans les années 80,  avant d'arriver au sommet. Cet art non conforme, éphémère et transgressif qui s'est d'abord affiché aux yeux du plus grand nombre s'invite aujourd'hui dans les galeries et s'impose comme un phénomène artistique planétaire. 


 


 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.