Timisoara sera capitale européenne de la culture en 2021
"Fais briller ta lumière - Illumine ta ville !", le concept présenté par cette municipalité de l'ouest de la Roumanie, représente "une métaphore qui rappelle que Timisoara a été fondée sur les principes de l'Illuminisme, sur la tolérance, le multiculturalisme et le multiconfessionnel", a déclaré aux journalistes Simona Neumann, responsable de l'association qui a mené la candidature.
Pour les valeurs civiques
"Cela parle aussi de la lumière intérieure, de l'énergie civique des citoyens ... qui a culminé avec la révolution de 1989 et qui s'éteint depuis quelques années. Ces valeurs civiques doivent être revitalisées", a-t-elle souligné.C'est la deuxième municipalité roumaine qui obtient ce titre, après Sibiu, capitale européenne de la culture en 2007, année d'entrée de la Roumanie dans le bloc européen.
L'annonce de cette nouvelle nomination a été faite vendredi lors d'un point presse à Bucarest par Steve Green, président d'une commission d'évaluation composée d'experts indépendants désignés par l'UE.
La cité où avait éclaté le soulèvement contre Ceausescu
Le projet doit être réalisé grâce à un budget estimé à 48,5 millions d'euros, réparti sur six ans, de 2017 au 2022 et dont 25 millions seront assurés par les autorités locales. Le montant restant doit être couvert par des projets financés par des fonds européens, gouvernementaux et privés.Troisième ville du pays, avec environ 320.000 habitants dont des membres des minorités hongroise, serbe et allemande, Timisoara est la cité où avait éclaté en décembre 1989 le soulèvement qui a entraîné la chute du dictateur communiste Nicolae Ceausescu.
Trois autres municipalités roumaines étaient restées dans cette course culturelle après une présélection de décembre 2015 : Bucarest, Baia Mare (nord) et Cluj-Napoca, en Transylvanie.
L'Union désignera plus tard cette année deux autres capitales européennes de la culture pour 2021, une ville grecque et une autre d'un pays candidat ou potentiel candidat au bloc.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.